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Pologne: coup d'envoi de la campagne présidentielle

Le coup d'envoi de la campagne pour la présidentielle polonaise du 10 mai a été donné vendredi avec le soutien apporté par les libéraux au pouvoir à la candidature du président sortant Bronislaw Komorowski.

"Candidat il y a cinq ans de la Plateforme civique, je souhaite aujourd'hui être candidat des citoyens, avec le soutien de la PO", a déclaré le président Komorowski, 62 ans, devant les représentants de ce parti réunis en convention nationale au Stade national à Varsovie.

"Je veux être un président qui dépasse les barrières des divisions politiques", a-t-il ajouté.

"Je me porte candidat avec le soutien de la Plateforme civique, car je crois profondément dans la communauté de nos objectifs menant à une Pologne moderne et en sécurité", a-t-il déclaré.

Jeudi, le chef de l'Etat avait annoncé qu'il se portait candidat pour un second mandat. Il part favori et pourrait être réélu, selon certains analystes, dès le premier tour, le 10 mai.

La Premier ministre Ewa Kopacz a souligné que les libéraux voteraient pour Komorowski, "le seul" candidat possible car il garantit la stabilité pour le pays "en des temps difficiles". "Nous ne permettront pas à qui que ce soit de mettre le feu au pays", a-t-elle déclaré, mettant en garde contre des candidats populistes, radicaux ou extrémistes.

Selon le dernier sondage de l'institut TNS Polska, publié vendredi, M. Komorowski est crédité de 53% des intentions de vote, son principal rival, le candidat du parti d'opposition Droit et Justice (PiS, conservateur), Andrzej Duda, 42 ans, recueillant 19%.

La candidate du parti social-démocrate SLD (opposition), Magdalena Ogorek, arrive en troisième position avec 5% des intentions de vote. Suivent d'autres candidats, notamment l'eurodéputé d'extrême droite Janusz Korwin-Mikke ou la députée transsexuelle, Anna Grodzka, 60 ans, soutenue par le parti des Verts, non représenté au parlement, qui eux sont crédités de 1% à 3%.

En 2010, M. Komorowski avait battu au second tour du scrutin le chef du Droit et Justice, Jaroslaw Kaczynski. Ce dernier a décidé cette fois de ne pas se présenter en personne et d'appuyer un jeune candidat quasi-inconnu.

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