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Pour la 1ère fois, la Corée du Sud menace ouvertement la Corée du Nord d'une attaque préventive totale et définitive...

Séoul affirme disposer d'un plan pour "annihiler" Pyongyang, la capitale voisine nord-coréenne, si la république communiste fait mine d'élaborer une attaque nucléaire envers la Corée du Sud, rapporte l'agence de presse sud-coréeenne Yonhap, citée par la BBC.

Une source militaire sud-coréenne a affirmé à l'agence de presse Yonhap, média public proche du pouvoir, que Pyongyang "serait complètement détruite par des missiles balistiques et des obus". Ce haut-fonctionnaire a signalé que les districts de la capitale nord-coréenne supposés abriter les leaders du régime communiste seraient visés et que la ville "serait réduite en cendres et balayée de la carte".

Les médias sud-coréens avancent que le plan d'attaque a été transmis au Parlement vendredi après un cinquième test nucléaire entrepris par la Corée du Nord. Cet essai, le plus puissant jusqu'à présent, a causé un tremblement de terre de magnitude 5,3. Le Sud a donc désormais recours à la même rhétorique martiale que celle proférée par le dictateur Kim Jong-Un.

La communauté internationale évalue la réponse à apporter à ce nouvel essai. Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de préparer une nouvelle résolution imposant des sanctions à Pyongyang. Les Etats-Unis envisagent d'imposer leurs propres sanctions.

Ces menaces ont été jugées insensées et ridicules par le régime de Pyongyang, qui a dans la foulée mis la dernière main aux préparatifs pour mener un nouvel essai nucléaire, selon l'agence sud-coréenne Yonhap qui cite une source au sein du gouvernement de Séoul.

"Nous avons relevé des signes qui montrent que la Corée du Nord a fini les préparations destinées à mener un nouvel essai nucléaire à tout moment dans un troisième tunnel de son site de Punggye-ri", a expliqué cette source sous le couvert de l'anonymat. C'est de ce même site de Punggye-ri que le régime de Pyongyang a procédé depuis 2006 à cinq essais nucléaires, dont celui de vendredi matin.

"Les services de renseignement de Séoul et de Washington suivent cela de près", a indiqué la source à Yonhap. L'agence n'a toutefois pas précisé quelles activités avaient été précisément détectées.

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