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Pourquoi la Belgique ne reconnaît-elle pas la Palestine comme Etat indépendant?

Le président américain Donald Trump, a annoncé ce mercredi que les Etats-Unis reconnaissaient désormais Jérusalem comme capitale d’Israël. Le président américain accède ainsi à une ancienne demande d’Israël, sans tenir compte de celle de la Palestine. La Belgique a condamné cette reconnaisance. Mais dans le même temps, souligne Christophe Deborsu, qui évoque une "double attitude de la Belgique", la Belgique n’a toujours pas reconnu la Palestine comme Etat indépendant, alors que certains pays européens, comme la Suède, l’ont fait.


"La position de la Belgique est à la fois très claire et assez unanime"

Richard Miller, député fédéral MR, répond: "La position de la Belgique est à la fois très claire et assez unanime : ce n’est pas uniquement l’attitude ou la position du gouvernent belge que Charles Michel a exprimé en condamnant la décision de Donald Trump, il s’appuyait aussi sur des résolutions votées par le Parlement belge, donc ce n’est pas uniquement majorité contre opposition, ça représente bien l’ensemble. Il est important de le rappeler : ce n’est pas une déclaration d’une majorité politique, lorsque Mr Michel s’est exprimé à la Chambre, il a été applaudi par l’ensemble des groupes politiques, donc ça représente vraiment la vision de la Belgique. Cette vision est une vision très logique, très posée. Nous nous sommes toujours inscrits dans la volonté d’aboutir à un processus de paix, à des résultats concrets en termes de paix entre la Palestine et l’Etat d’Israël, c’est un premier point, deuxième importance, ce qui est critiqué dans la position de Trump, ce n’est pas tellement sur le fond, ce qu’il critique ,c’est le moment, et aussi la façon dont c’est fait".



Une reconnaissance... à deux conditions

Concernant la reconnaissance de la Palestine: "Le parlement belge a également voté une résolution, disant nous sommes pour la reconnaissance de l’Etat palestinien, à des conditions, notamment que l’ensemble des Palestiniens soit représenté par un gouvernement unique, ce qui n’est pas le cas pour l’instant, il y en a deux. Ensuite, il faut aussi que ce soit une décision européenne. Le faire tout seul, ça n’a aucun sens. La Suède l’a fait, ça n’a abouti à rien".

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