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Premier discours de Donald Trump à l'ONU: il menace de "détruire totalement" la Corée du Nord

Ce mardi, le président américain Donald Trump s'est exprimé pour la première fois devant l'ONU. Il s'en est fermement pris à la Corée du Nord, un "régime vicieux", menaçant de "détruire totalement" ce pays en cas d'attaque de Pyongyang.

Le président américain Donald Trump s'en est fermement pris mardi devant l'ONU à la Corée du Nord, un "régime vicieux", menaçant de "détruire totalement" ce pays en cas d'attaque de Pyongyang. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un est embarqué dans "une mission-suicide", a lancé le président américain lors de son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, le qualifiant à nouveau d'"homme-fusée".


L'Iran en prend pour son grade

Pour ce qui est de l'accord nucléaire conclu avec l'Iran, il est "un des pires auquel les Etats-Unis aient jamais participé" et représente un "embarras" pour eux, a lancé le président américain à la tribune de l'ONU. "Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices (...) et nous ne pouvons pas respecter un accord s'il sert à couvrir l'éventuelle mise en place d'un programme nucléaire", a déclaré M. Trump, qualifiant l'Iran d'"Etat voyou" et de "dictature corrompue".


Le Venezuela, mauvais élève aussi

Le chef de la Maison Blanche a également tenu à dénoncer une "situation inacceptable" dans la "dictature socialiste" qu'est le Venezuela "voisin". "Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. En tant que voisin et ami responsable, nous devons avoir un but" pour les Vénézuéliens: "récupérer leur liberté, remettre le pays sur les rails et regagner la démocratie", a-t-il ajouté, en se disant prêt à "de nouvelles actions", sans toutefois préciser lesquelles.


Un "monde sans armes nucléaires"

En ouvrant le bal des allocutions, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait plaidé plus tôt pour un "monde sans armes nucléaires", mettant en garde contre le risque d'une guerre avec la Corée du Nord. Pour son premier discours devant quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement présents dans le cadre de l'Assemblée générale qui réunit au total 193 pays, le patron de l'ONU a souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre". "J'appelle le Conseil de sécurité à maintenir son unité" car "seule l'unité permettra de dénucléariser la Péninsule coréenne et (...) créer la possibilité d'un engagement diplomatique pour résoudre la crise", a-t-il insisté.


Assaut d'amabilités entre Macron et Trump

Parmi les orateurs qui devaient suivre toute la journée, le président français Emmanuel Macron devait se faire le chantre du multilatéralisme, à l'opposé de l'approche de Donald Trump. Comme pour le président américain, il s'agira de son premier discours à la tribune des Nations unies pour l'Assemblée générale annuelle de l'Organisation. Lors d'une rencontre bilatérale lundi, Donald Trump et Emmanuel Macron ont fait assaut d'amabilités. "Il fait un super boulot en France" et "a eu l'une des plus grandes victoires électorales de tous les temps", a lancé le président américain. "Nous avons beaucoup de vues communes" et "la force de cette relation, c'est que nous nous disons tout", a renchéri Emmanuel Macron.


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