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UE: des promesses climatiques plus ambitieuses pourraient créer 420.000 emplois d'ici 2030

(Belga) Un plan climatique plus ambitieux de la part de l'Union européenne pourrait permettre d'y créer 420.000 nouveaux emplois d'ici 2030, contre 70.000 prévus dans le plan actuel, et sauver 46.000 vies par an (contre 6.000), pointe une nouvelle étude commandée par le réseau d'ONG Climate Action Network (CAN) et relayée mardi par plusieurs associations.

L'Union européenne a formellement adopté début mars sa contribution (Intended Nationally Determined Contributions) en marge de la conférence de Paris sur le climat (COP21) de décembre, s'engageant à réduire d'ici 2030 d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Les Etats-Unis, qui représentent 12% des émissions mondiales, devraient suivre mardi, mais avaient déjà annoncé leur intention de les réduire de 26 à 28% en 2025 par rapport à 2005. La Chine, à l'origine de 25% des émissions, n'a pas encore annoncé sa contribution mais a promis de les stabiliser en 2030. Les Etats-Unis et la Chine avaient conclu un accord inédit sur le climat en novembre 2014. Mais ces promesses climatiques restent trop peu ambitieuses, soulignent mardi le CNCD 11.11.11, Greenpeace, WWF, Bond Beter Leefmilieu, la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) et Oxfam Solidarité, sur base d'une nouvelle étude commandée par le réseau d'ONG Climate Action Network (CAN) au New Climate Institute. En effet, si les différentes contributions envisagées répondaient davantage aux recommandations internationales pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°, les bénéfices n'en seraient que multipliés. Ainsi, rien que pour l'UE, sa contribution couplée à des mesures limitant le réchauffement en-dessous de 2° et à une utilisation à 100% des énergies renouvelables permettrait la création de 420.000 nouveaux emplois d'ici 2030 (contre 70.000 dans le plan actuel), de sauver 46.000 vies par an (contre 6.000) et "des économies de plus de 156 milliards d'euros par an grâce à une réduction des coûts d'importation des combustibles fossiles (contre 27,5 milliards d'euros)", selon le rapport. (Belga)

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