Accueil Actu

Faux départ pour le grand procès terrorisme à Bruxelles: certains prévenus n'ont pas pu être acheminés vers le palais de justice

Un nouveau méga procès pour terrorisme débute ce matin devant le tribunal correctionnel de Bruxelles, après celui du groupe Sharia For Belgium, dont l'appel sera examiné cet automne. 32 personnes sont poursuivies pour avoir envoyé des candidats au djihad en Syrie ou pour y être allées.

Le procès terrorisme, dit "de la filière syrienne", a débuté jeudi matin devant la 49e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles. Toutefois, vers 10h30, le président a reporté les débats à jeudi après-midi car certains prévenus, qui sont détenus, n'ont pas pu être acheminés vers le palais de justice de Bruxelles. 

En tout, 32 personnes sont poursuivies dans trois dossiers différents ouverts en 2012 et 2013.


Des jeunes enrolés en Belgique

Concrètement, ces personnes sont poursuivies pour avoir envoyé des candidats au djihad en Syrie ou pour y être allées. La plupart sont des jeunes, enrolés en Belgique, comme l'explique Maître Arnould, l'avocat de l'un des prévenus.

"Il s’agit de jeunes qui sont partis combattre en Syrie au départ de la Belgique et qui ont manifestement subit des influences ici, avant leur départ", explique l’avocat. "Ce sont des jeunes qui à la base n’étaient pas spécialement des radicaux islamistes mais qui ont un parcours qui a manifestement changé peu avant leur départ."


L'un des cerveaux ne sera pas présent

Les prévenus sont poursuivis pour avoir envoyé des djihadistes en Syrie ou pour s'y être rendu eux même, comme cas d'Abdel Hamid abaoud. Il est le cerveau présumé du projet d'attentat à Verviers, que l'état Islamique a revendiqué comme l'un des siens.


L'affaire a éclaté l'an passé

L’affaire avait éclatée en 2014. La police fédérale mène à l’époque une série de perquisitions à Bruxelles et dans le Brabant flamand. Une septantaine de personnes sont interpellées. Des hommes, des femmes, soupçonnées d’avoir participé à l’envoi de djihadistes en Syrie. Sur les 32 personnes qui seront jugées à partir d’aujourd’hui au tribunal correctionnel de Bruxelles, certains sont toujours combattants en Syrie aux côtés des combattants de l’Etat Islamique. D’autres seraient même morts lors des combats.

Les débats vont débuter ce matin et vont durer tout le mois de mai. Le verdict est attendu pour le 28 mai au plus tôt. Le procès se déroule sous haute sécurité.

À la une

Sélectionné pour vous