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Le bio a la cote: certains magasins spécialisés couvrent "100% des besoins"

Les fruits et légumes bios ont de plus en plus la cote. Les dépenses des Belges pour ce type de produits ont doublées en huit ans. Le nombre de points de ventes, comme les supermarchés spécialisés, est en train de doubler. On en compte déjà pas moins de 500 en Wallonie et à Bruxelles.

Biostory est un magasin spécialisé en produits biologiques. Il a ouvert il y a trois mois. C’est la quatrième enseigne bio qui a été inaugurée au cours de ces 6 derniers mois rien que sur les communes d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et Court-Saint-Etienne.


"4 à 5.000 produits bios"

Son patron a fait ses armes dans la grande distribution classique avant de basculer vers le bio.

"Un supermarché classique va avoir une offre qui tourne. Delhaize annonce 600 produits bios, Colruyt à peu près la même chose. Nous, on en a entre 4 et 5.000", explique Michel Crespin, fondateur de Biostory. "On couvre donc vraiment 100% des besoins."

A la différence des grandes surfaces, les magasins spécialisés misent sur la production locale. On pousse le concept jusqu’à afficher les photos des producteurs et des artisans de la région pour mettre un visage derrière chaque produit.

Les magasins spécialisés en produits biologiques se multiplient à vitesse grand V. Même les industriels lancent leur propre chaîne.


Certaines enseignes sont nées il y a 16 ans

Biocap, une enseigne namuroise, est née il y a 16 ans. Elle compte aujourd’hui trois points de ventes. "Pour moi, c’est surtout la possibilité d’acheter en vrac, notamment des flocons d’avoine", dit une cliente. "Ça me permet d’éviter les emballages, c’est un gros plus".

"Les prix sont plus élevés qu’ailleurs, mais dès lors qu’on a pris le pas, on constate que comme ces produits sont plus coûteux, on a beaucoup moins de gaspillage", dit un autre client.


Le bio ne représente que 3% du marché alimentaire

41% des achats de produits bio se font dans les magasins traditionnels. 30% dans les magasins spécialisés.

Le bio ne représente que 3% du marché alimentaire belge. Il y a donc de la marge pour les professionnels du secteur. 

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