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La friterie "L’Oasis" à Ittre saccagée: "Les sauces lancées sur les murs, les congélateurs vidés, toute cette viande jetée, c’est lamentable"

Dans la nuit du 11 novembre dernier, la friterie "L’Oasis", à Ittre, a été vandalisée. Tout, ou presque, à l’intérieur a été détruit. Mais contre toute attente, alors que la tenancière du fritkot était sous le choc, les villageois ont retroussé leurs manches et ont tout remis en état.

Le vendredi 11 novembre dernier, Isabelle Lievens, tenancière de la friterie "L’Oasis", à Ittre, aurait sans doute préféré rester dans son lit. Ce matin-là, quand elle est arrivée sur son lieu de travail, au numéro 50 de la rue de Clabecq à Ittre, elle n’a pu que constater l’ampleur des dégâts. Sa friterie était totalement dévastée. "Un saccage complet. Des sauces lancées sur les murs, sur les plafonds, les vandales ont même vidé les frigos et les congélateurs, ils ont jeté les viandes par terre, retourné des pots de sauces dans la graisse à frite. C’est lamentable, toute cette viande que j'ai dû jeter alors que des gens crèvent de faim", a-t-elle expliqué, au micro d’Olivier Patzelt, journaliste pour Bel RTL.  

Isabelle est anéantie. La remise en état des locaux s’annonce plus que pénible et cet acte de vandalisme totalement gratuit va lui coûter plusieurs milliers d’euros.


Un bel élan de solidarité

Face à ce carnage, Isabelle, ne pensait pas rouvrir "L’Oasis" de sitôt. Mais c’est par chance, et contre toute attente, que, spontanément, des voisins et des villageois se sont proposés pour venir tout nettoyer. "J’ai commencé à recevoir des coups de téléphone de personnes me proposant leur aide. C’est fantastique".

Parmi ces volontaires, Bryan, un habitué des lieux: "C’est logique, je voulais montrer à ces vandales qu’ici, on passe au-dessus de tout ça".


Ittre, un petit village au grand cœur

Cet élan de solidarité a ému Isabelle. "Pour une simple friterie, je n’aurais jamais pensé recevoir autant de soutien. Beaucoup de villageois m’ont aidé. C’est tout Ittre ça. Comme je le dis souvent, c’est un petit village au grand cœur", a-t-elle conclu.

Les villageois tiennent beaucoup à leur fritkot et grâce à leur aide, le soir-même, Isabelle servait à nouveau des frites et des boulettes. Un élan de solidarité qui lui a permis de rebondir.

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