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La grève dans les prisons pose de gros problèmes financiers aux zones de police locale: que va faire le gouvernement?

Le conseil de la zone de police Nivelles-Genappe a voté mardi à l'unanimité une motion sur la situation à la prison de Nivelles, à envoyer au gouvernement fédéral. Le chef de corps de la zone de police, le commissaire divisionnaire Pascal Neyman, a dressé à cette occasion un bilan des deux semaines de grève dans l'établissement pénitentiaire nivellois. Malgré les renforts de la police fédérale et d'autres zones de police du Brabant wallon, plus de 1.000 heures ont déjà été prestées à la prison par les agents de la zone Nivelles-Genappe, soit un coût de plus de 42.000 euros.

"En 2015, la zone de police avait fourni 450 heures de travail à la prison à la suite des grèves, soit 16.000 euros. Cette année, je n'ai le décompte des heures que jusque dimanche soir. Pour cette première grève de l'année, on en était à 1.080 heures. Ce qui représente un coût de 42.000 euros", a précisé le commissaire divisionnaire Neyman.


Soit les policiers locaux ne remplacent plus les gardiens, soit il faut des moyens supplémentaires aux zones de police

Le relevé de ces coûts pour la zone de police sera envoyé pour information au gouvernement fédéral. Tout comme une motion votée à l'unanimité demandant notamment d'envisager de confier à d'autres instances que la police locale le remplacement des gardiens grévistes. A défaut de mesures structurelles rapides, le conseil de police demande la fourniture de moyens financiers ou humains supplémentaires à la zone Nivelles-Genappe.

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