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Les employés du greffe de Nivelles obligés de porter un casque de chantier au travail: "C'est tout à fait surréaliste"

Une partie du plafond du greffe du tribunal de première instance s'est effondrée dans la nuit de lundi à mardi. Un nouvel exemple de la vétusté de certains bâtiments et du manque de moyens de la justice.

Les employés du greffe de Nivelles doivent porter un casque de chantier au travail à cause de la vétusté des bâtiments. Une partie du plafond s'est effondrée en raison d'une infiltration d'eau. Désormais le casque est obligatoire pour aller chercher certains dossiers. "Les deux premières secondes, on se dit qu'on l'a échappé belle. On nous a fourni les casques pour aller de l'autre côté", a expliqué Isabelle Vanhouche, employée du greffe du Tribunal de première instance de Nivelles à Sébastien Prophète. "Il faut que ça s'arrête, c'est pas possible. Il fait 30°c dans le greffe. On n'a pas de ventilateur", a ajouté la femme.

Le greffe est installé dans un ancien bâtiment de la police judiciaire depuis deux ans. Il a été déplacé ici car les anciennes conditions de travail étaient déplorables dans l'ancien palais de justice. Mais pour les employés, l'histoire se répète. "C'est tout à fait surréaliste. Ce sont des conditions déplorables pour pouvoir travailler", a confié Bruno Rychlik, greffier-chef.

"C'est une démonstration du manque de moyens de la justice et des conditions de travail dans lesquelles les employés doivent fonctionner", a précisé Sophie Sterck, vice-présidente du tribunal de première instance de Nivelles. Plusieurs mois seront nécessaires pour remettre en état le toit et le plafond. En attendant, les employés doivent partager la partie sécurisée de la pièce.

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