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Les travailleurs d'IdemPapers se sont mobilisés au rond-point de Haut-Ittre: "Ils veulent nous déchirer, on va les faire plier"

Les travailleurs de l'entreprise papetière IdemPapers se sont mobilisés ce jeudi matin à Ittre en front commun syndical afin de se faire entendre avant la réunion du gouvernement wallon au cours de laquelle l'avenir de la société devrait être évoqué.

Partis en cortège de l'usine de Virginal (Ittre) jeudi matin, les travailleurs d'IdemPapers ont pris position jeudi vers 6h30 autour du rond-point de Haut-Ittre, à l'entrée du ring et de la E19, pour une action de sensibilisation menée en front commun syndical. Ils distribuent des tracts aux automobilistes et ont disposé des drapeaux, des bandes de papier et des banderoles sur le rond-point. Encadrée par la police locale, l'action qui commençait vers 7h, a causé des embarras de circulation à la sortie de Braine-le-Château. La chaussée a été libérée un peu avant 8h ce matin. 

"Ils veulent nous déchirer. On va les faire plier", indique le tract distribué sur place par le front commun syndical. Les protestataires considèrent qu'IdemPapers est une entreprise compétitive dans le secteur du papier, son carnet de commande étant encore rempli lorsque sa faillite a été prononcée. Ils veulent dès lors faire pression sur la Région wallonne pour qu'elle trouve un nouveau partenaire industriel afin de relancer les activités. Une note dans ce sens devrait être examinée aujourd'hui par le gouvernement wallon, selon les syndicats.


Le cortège a pris la direction de Nivelles

Encadrés par la police, ils ont pris en cortège la direction de Nivelles, où ils prolongent cette action dans le centre-ville. Il s'agit pour les 380 travailleurs de l'entreprise papetière ittroise d'attirer l'attention sur leur sort, après que la faillite de l'entreprise ait été prononcée. Ils demandent que la Région wallonne joue un rôle actif afin de trouver des repreneurs et relancer l'activité.

"Ce jeudi, le ministre wallon de l'économie Jean-Claude Marcourt doit présenter une note d'intention au gouvernement wallon. D'après ce que nous en savons, il s'agit de mettre en oeuvre des moyens pour voir si une reprise après faillite est possible. Des contacts ont été pris avec les curateurs pour réactiver la recherche d'un repreneur", indique le permanent CSC Manuel Fernandez.

Du côté de la CGSLB, dont les membres participent également à l'action menée jeudi, on continue à soutenir le plan présenté par les cadres de l'entreprise en affirmant que de nouveaux investisseurs potentiels se seraient manifestés auprès de ces cadres dans la journée mercredi. "Mais pour garder la confiance des clients, des fournisseurs et de ces investisseurs, il faut relancer les machines au plus vite: les gens sont prêts à retravailler", affirme la permanente CGSLB Barbara Leduc.

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