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Plus de 400 emplois menacés à Virginal: la société Idem Papers va être déclarée en faillite

L'entreprise Idem Papers de Virginal va être déclarée en faillite la semaine prochaine. La direction a informé les syndicats que le dernier candidat repreneur avait finalement renoncé à son projet. La société spécialisée en traitement du papier était en difficulté financière, suite à la mauvaise gestion de la précédente direction selon les syndicats. En réaction à cette annonce, les 380 travailleurs ont décidé d'arrêter le travail. Le tribunal de commerce de Nivelles devrait annoncer le dépôt de bilan lundi prochain.

Alors qu'elle faisait l'objet d'une procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) depuis le mois de décembre dernier, l'entreprise Idem Papers (Ittre) sera probablement déclarée en faillite la semaine prochaine: la direction a informé les syndicats ce mercredi que le seul repreneur sérieux restant en lice, le groupe papetier américain Avery, avait finalement renoncé. Après plusieurs prolongation de la PRJ, le tribunal de commerce du Brabant wallon avait fixé à lundi prochain le dernier délai pour présenter un plan de reprise sérieux. Plus de 400 emplois sont en péril, d'après les syndicats.

"Alors que nous avions prévu une assemblée générale d'information ce mercredi, la direction nous a appelé pour nous expliquer que groupe Avery, qui restait seul candidat à la reprise de l'entreprise, avait renoncé. L'entreprise emploie actuellement 380 travailleurs et si on prend en compte les firmes extérieures, on arrive à près 450 emplois", précise le secrétaire régional de la FGTB Brabant wallon, Philippe Leclercq.

Dans un communiqué, la CGSLB confirme que la nouvelle anéantit tous les espoirs d'une reprise en douceur de l'entreprise ittroise, active dans le secteur du papier. Mais elle dit encore croire, après la libération des charges du passé, à une solution pour une société qui ne manque pas d'atouts. Après une assemblée générale décrite comme difficile par les syndicats, les travailleurs d'Idem Papers ont décidé d'arrêter le travail. "Ils ont consenti de nombreux efforts jusqu'à ces dernières semaines et ils sont en colère", constate Philippe Leclercq.

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