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Simulation d'une tuerie de masse dans une école de La Hulpe: "Les policiers ne savaient pas où se trouvaient le ou les tueurs"

Une simulation de prise d'otage et de tuerie de masse a eu lieu ce matin au colège des Trois Vallées à la Hulpe. L'exercice "Amok" a mobilisé 150 policiers. Le scénario mis en place faisait intervenir un tueur de masse qui avait pénétré dans l'établissement scolaire

Un exercice "Amok", simulant une attaque d'un tueur de masse, a eu lieu dans les locaux du collège des Trois Vallées, à La Hulpe. L'établissement a été survolé par un hélicoptère de la police fédérale tandis que des policiers de plusieurs zones du Brabant wallon, des hommes de la police judiciaire fédérale de Nivelles et des ambulanciers des ACS La Hulpe qui ont participé à cet exercice grandeur nature. Les élèves n'étaient pas dans l'établissement scolaire ce mardi mais une soixantaine de professeurs jouent les figurants, réfugiés dans les locaux, parfois (faussement) blessés par au moins deux (faux) tueurs.

Les figurants, pour plus de réalisme, ont été maquillés par la composante médicale de l'armée. Environ 150 intervenants étaient impliqués dans cet exercice qui, par son ampleur, constitue une première en Brabant wallon.

L'objectif est d'évaluer la capacité de réaction et de coordination des différentes disciplines présentes sur le terrain dans un cas de figure très particulier. Au contraire d'un exercice incendie classique, par exemple, les professeurs n'ont pas dû quitter les locaux tous ensemble mais évaluer le danger et le cas échéant se cacher jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre. Les policiers, eux, ont dû localiser les tueurs et sécuriser l'ensemble des locaux pour permettre dans un deuxième temps l'intervention des secours. Le tout en gardant à l'esprit qu'il convient de préserver les traces et les indices pour les besoins de l'enquête qui suivra leur intervention.


"Des interventions dans des endroits où ils ne savaient s'il y avait des professeurs ou d'éventuels assassins"

"Les policiers ne savaient pas où vont se trouver le ou les tueurs, dans quelle pièce et s’il y a aura des blessés. Ils ne connaissent pas du tout les gens donc, ils vont intervenir dans des endroits sans savoir si ce sont des profs ou d’éventuels assassins", a expliqué Alain Rummens, chef de corps de la zone de police La Mazerine:

Une simulation impressionnante mais nécessaire pour la direction et le corps enseignant.

"Je pense qu’ils sont partants pour mettre l’école dans cette exercice-là et les mettre dans une situation liée à l’actualité", estime Dominique Lefebvre, directeur de la section secondaire du Collège des Trois Vallées.

L’exercice va maintenant être évalué. La prochaine simulation pourrait avoir lieu dans une salle de spectacle. 

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