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16 personnes licenciées chez le fabricant d'ascenseurs Schindler: la grogne se poursuit

Le conflit social chez le fabricant d'ascenseurs Schindler, qui a éclaté vendredi après l'annonce du licenciement de 16 ouvriers à Bruxelles, est actuellement dans l'impasse. Les travailleurs refusent d'entretenir ou de réparer les ascenseurs dans tout le pays. A l'exception d'une poignée de travailleurs volontaires, le personnel suit bien la grève. Tout comme vendredi dernier, une centaine de travailleurs ont manifesté lundi devant le siège de Schindler à Bruxelles.

"Les 16 ouvriers ont été licenciés en raison de problèmes de performance. Cette analyse résulte d'un nouveau système d'évaluation mis en place par la direction voici quelques mois. Selon nous, ce système ne fonctionne pas", explique Jan Baetens de l'ACV-Metea. Les syndicats demandent, dans l'attente du résultat de l'évaluation du système, que les 16 licenciements soient "gelés". "Si après les discussions il apparaît que les 16 personnes concernées ont des problèmes de performance, alors nous prendrons acte. Nous sommes convaincus que ce n'est pas le cas pour une série de gens", ajoute le syndicaliste.

Selon les syndicats, ces licenciements seraient plutôt une mesure d'économie. La grève est actuellement bien suivie par le personnel. "La direction essaie actuellement de déployer des travailleurs français ou néerlandais en Belgique pour les réparations. Les volontaires essaient de nous convaincre de reprendre le travail car ils disent qu'ils redoutent d'être licenciés aussi. Actuellement, les ascenseurs ne sont ni entretenus ni réparés mais nous venons en aide, naturellement, aux gens bloqués dans les ascenseurs", précise M. Baetens. Les syndicats veulent négocier le plus vite possible avec la direction. "Si la direction reste sourde, nos actions seront renforcées", avertit M. Baetens.

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