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Le parquet fédéral lance une enquête sur l'alerte à la bombe à l'aéroport de Bruxelles

Peu après 19h ce mercredi, le plan catastrophe médical a été déclenché à l'aéroport de Bruxelles. Les premières informations indiquaient que deux avions en approche de Zaventem faisaient l'objet d'une alerte à la bombe. Les avions ont finalement atterri sans encombre et les passagers ont été mis en sécurité. Notre journaliste Céline Gransart a recueilli leurs impressions dans le hall des arrivées.

"Hier, vers 18h, le parquet fédéral a été informé d’une menace terroriste potentielle. Il s’est avéré qu’il pourrait avoir une alerte à la bombe sur un des vols de la compagnie aérienne SAS.  C’est la raison pour laquelle deux avions de SAS ayant décollé respectivement d’Oslo et de Stockholm ont été soumis à un contrôle de présence d’explosifs après l’atterrissage à l’aéroport de Zaventem (Bruxelles-National). Ce contrôle s’est avéré négatif", a communiqué le parquet.

Interrogé à 20h par Céline Praile, le porte-parole des pompiers de Bruxelles, Pierre Meys, confirmait que les deux avions avaient atterri et que les pompiers de Bruxelles n'avaient pas été sollicités à l'aéroport de Zaventem. À ce moment, Jan Jambon affirmait qu'il n'y a "pas de raison de paniquer" et essayait de calmer les choses. Le plan catastrophe médical a été levé à 20h.


Une enquête lancée par le parquet fédéral

Le parquet fédéral a ouvert une enquête suite à ces événements. "Dans l'intérêt de l'enquête, l'origine de l'information ne sera pas révélée", a précisé le parquet.

Le parquet fédéral "souhaite souligner que toutes les informations concernant une menace terroriste potentielle sont prises au sérieux et conduisent à une enquête où rien n’est laissé au hasard".

De son côté, le cabinet du ministère de l'Intérieur se voulait rassurant. Vers 20h30, il annonçait qu'il n'y avait pas de menace concrète sur l'aéroport. Les vols décollaient et atterrissaient normalement, à aucun moment l'aéroport n'a été évacué, pas même en partie.


Les passagers avertis à l'atterrissage

A bord des avions concernés, les passagers ont été mis au courant de cette situation, arrivés sur le tarmac de l'aéroport de Bruxelles, comme l'explique une passagère du vol d’Oslo au micro de notre journaliste Céline Grandsart. "Pendant le vol on était au courant de rien. C'est lorsque nous avons atterri, qu'on nous a avertis qu'il y avait une alerte à la bombe et donc on était obligé de rester à bord de l'avion tant qu'on ne recevait pas la permission de sortir", confie une dame. 

Plus de peur que de mal, donc.  A bord, l'ambiance n’était pas trop tendue. Dans le hall des arrivées non plus. Une dame encore légèrement sur le coup de cette annonce pour le moins inhabituelle confie à notre journaliste avec un grand sourire: "Regardez nos têtes. On boit une bonne bière pour oublier tout cela".


Un commentateur sportif se trouvait dans l'un des avions

Un commentateur sportif pour Proximus se trouvait dans l'un des avions concernés. Sur Twitter, Bart Raes explique qu'une alerte à la bombe a été annoncée 20 minutes avant l'atterrissage par le pilote de son vol reliant Oslo à Bruxelles. "Les passagers ont été mis au courant et ont dû attendre 10 minutes dans l’avion. Ils sont maintenant sortis dans le hall des arrivées", expliquait-il.


"Je ne vois aucune agitation"
 
Un témoin se trouvant dans l'aéroport et ayant en vue les pistes d'atterrissage n'ont a indiqué ne rien voir d'inquiétant. "J'ai une vue dégagée sur toute la piste à la gauche du terminal. Je ne vois aucune agitation alors qu'apparemment le plan médical d'urgence serait déclenché", explique Nicolas via notre bouton orange Alertez-nous.

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