Partager:
Un chasseur qui avait fait fuir la maman d’un marcassin l’a amené dans un centre de revalidation bruxellois. Mais il ne peut pas rester là et ne peut pas être relâché dans la nature ni à Bruxelles, ni en Wallonie. Le centre cherche donc un parc animalier prêt à l’accueillir.
Il y a 6 semaines, un chasseur a apporté un marcassin au centre de revalidation des animaux d’Anderlecht. Le chasseur des Ardennes aurait fait fuir sa maman. "Il a cherché à placer ce marcassin dans un centre de revalidation en Région wallonne, or il faut savoir qu’en Région wallonne, le marcassin est un gibier donc ce n’est pas une espèce protégée et la plupart des centres de revalidation l’ont refusé. Chez nous à Bruxelles, toute espèce indigène est protégée donc nous l’avons accepté", a expliqué Nadège Pineau, soigneuse au centre de revalidation, au micro de Corentin Simon pour Bel RTL.
"Le but pour nous c’est de trouver un parc fermé qui pourrait l’accueillir et qu’elle s’intègre à une troupe de sangliers préexistante"
Quatre ou cinq sangliers sont recensés en Forêt de Soignes, mais les accidents les impliquant se multiplient et laisser croitre cette population la rendrait incontrôlable. "Le but pour nous c’est de trouver un parc fermé, type parc à gibier, qui pourrait l’accueillir et donc qu’elle s’intègre, puisque c’est une femelle, à une troupe de sangliers préexistante. C’est la seule solution puisqu’effectivement la détention par un particulier est strictement interdite et nous ne pouvons pas relâcher cet animal ni en Région wallonne, ni en Région bruxelloise", a ajouté Mme Pineau.
Elle a déjà bien grossi
Des parcs adéquats ont manifesté leur intérêt pour la rousseur lignée du marcassin. À son arrivée le bébé pesait à peine 600gr, aujourd'hui la petite femelle dépasse les 8 kilos et adulte, elle avoisinera les 130 kilos. Omnivore, elle est actuellement en plein sevrage.
