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Bonne nouvelle pour les Bruxellois: leurs impôts vont baisser en 2017

Rudi Vervoort, le ministre-président bruxellois (PS), était l’invité de Bel RTL ce matin. Il a répondu aux questions de Martin Buxant, notamment concernant la mobilité à Bruxelles, l’accueil des réfugiés et la fiscalité.

Mobilité. C’est un peu surréaliste. On a encore une étude publiée au mois d’août qui pointe Bruxelles comme deuxième ville la plus embouteillée d’Europe. On a un socialiste flamand ministre de la mobilité qui passe son temps à vélo et qui ferme le viaduc Reyers. De l’autre côté, on a Yvan Mayeur, socialiste qui réalise un piétonnier sans véritable consultation. Alors est-ce que le ministre-président socialiste ne doit pas remettre un peu de l’ordre en matière de mobilité ?

La mobilité est un thème structurant de cette Région depuis de nombreuses années. On ne le découvre pas à cette rentrée-ci. On se demande à chaque rentrée comment cela va se passer. Je dirais que les choses s’améliorent un peu. Nous étions premier au podium. Dans les 20 villes européennes les plus embouteillées, trois sont belges : Bruxelles, Anvers et Gand.


Et donc, qu’est-ce qu’on fait à Bruxelles ?

Pour ce qui est de la Région, 30% de notre budget, c’est un budget mobilité. L’effort est colossal. En matière de transports en commun, en matière d’investissements. Quand don voit les chiffres de fréquentation de la Stib, ça explose d’année en année. L’offre augmente d’année en année. Bien évidemment que Bruxelles, c’est le poumon économique de notre pays. Cela veut dire aussi qu’il y a un enjeu de mobilité pour faire vivre nos entreprises. Et là, il y a des solutions qui ont été mises sur la table. Mais elles nécessitent que d’autres niveaux de pouvoir jouent également le jeu. Le RER, on en parle depuis des décennies. Bientôt il y aura des générations, des enfants qui seront nés avec le projet du RER qui ne le verront jamais. Il faut maintenant très clairement que l’offre ferroviaire augmente. Même chose avec la Flandre. Il faut augmenter l’offre en transports en commun autour de Bruxelles.


Un des gros dossiers qui arrivent sur la table du gouvernement bruxellois qui rentre demain, c’est celui de la prochaine réforme fiscale. Qu’est-ce que vous allez mettre en route en termes de fiscalité ?

Il y a une feuille de route qui est très claire. L’accord de majorité prévoit un transfert de l’impôt sur les personnes physiques (IPP) vers la politique de la fiscalité immobilière. C’est donner plus de respiration, plus de moyens aux Bruxellois en termes de pouvoir d’achat.


Comment ?

En supprimant la taxe sur les ménages, en diminuant l’impôt sur les personnes physiques, ...


Vous allez diminuer l’IPP des Bruxellois ?

Oui, pour 2017. C’est l’échéance qui est prévue.

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