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La ville de Bruxelles lance un concours pour remettre à neuf ses Fritkots. Il y en a 8 sur le territoire. L’idée est de créer un modèle spécifique, identique, de fritkot bruxellois. Un peu comme pour les cabines téléphoniques.
Des sacs poubelles en plein air, de la peinture qui s’écaillent, des menus ternis : Bruxelles a lancé un concours pour rénover ses fritkots.
"Nous avons voulu démarrer un grand concours d’architecture qui vise à mieux les intégrer dans l’espace urbain pour faire en sorte que demain, ils soient un élément iconique, une architecture iconique à l’instar des cabines téléphoniques anglaises par exemple", explique Geoffroy Coomans de Brachene, échevin de l’urbanisme à Bruxelles. "L’idée est de faire en sorte que nous ayons quelque chose dont nous soyons fiers demain."
"L'image un peu "brol" des fritkots"
L’état de délabrement des friteries est une évidence à Bruxelles. "Quand on voit ici la poubelle qui n’est pas tout à fait en état, quand on regarde les couleurs, qu’on a ajouté un peu bon an-mal an du mastic, c’est un peu dommage", pense l’échevin. "Ca contribue à cette image un peu "brol" de ces fritkots."
"On leur demande de faire des bonnes frites, pas de gérer un bâtiment"
La Ville veut remplacer les 8 friteries et kiosques fixes de son territoire par des établissements neufs, toujours pour le bien des frituristes. "Il est clair que les frituristes doivent être partie prenante de ce concept", reconnaît Geoffroy Coomans de Brachene.
"Ils ont tout à y gagner. Eux, ce qu’on leur demande, c’est de faire des bonnes frites, pas de gérer un bâtiment."
Les architectes et professionnels de l’espace public ont jusqu’au 17 octobre pour proposer un modèle de bâtiment, destiné à représenter l’identité bruxelloise.
