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De nombreux chauffeurs UberX à Bruxelles contournent-ils le règlement en prenant leur licence en Wallonie?

La Febet (Fédération Belge des Taxis) accuse les chauffeurs UberX de contourner les règles bruxelloises.

Selon la Febet (Fédération Belge des Taxis), les chauffeurs proposant leurs services via l'application UberX contournent volontairement le règlement plus strict de la région bruxelloise en ce qui concerne les licences pour la location de voiture avec chauffeur, les licences "limousines", peut-on lire mardi dans Sudpresse. "Sur un peu plus de 700 chauffeurs Uber, seulement 200 ont pris la licence en région bruxelloise", où elle est notamment liée à des règles sévères quant au confort et à l'âge du véhicule, estime Sam Bouchal, secrétaire général et porte-parole de la Febet.

Selon lui, de nombreux chauffeurs Uber vont donc "prendre la licence ailleurs", en Flandre ou en Wallonie où leur véhicule tombe plus facilement dans les conditions requises. "Mais avec une licence de Wallonie, par exemple, le chauffeur ne peut pas rouler à Bruxelles sauf si c'est pour apporter un client qu'il a pris en Wallonie et dont la destination finale est Bruxelles", rappelle Sam Bouchal. Or, les contrôles ne sont pas assez nombreux et les agents de police connaissent mal la législation en la matière, déplore la Febet, selon laquelle "à Bruxelles, il existe un seul policier sur l'ensemble des zones qui connaît vraiment bien la législation sur le transport des personnes". La Région wallonne a confirmé à la Febet "qu'elle reçoit en ce moment énormément de demandes".

Les voitures limousine de UberX excède les taximen bruxellois qui nous écrivent régulièrement via notre bouton orange Alertez-nous. C'est le cas de Sofiane qui reproche au ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet son inaction devant le phénomène: "Chaque week-end nous sommes "envahis" de voiture limousine Uber qui aujourd'hui je pense ont dépassé le nombre de taxis officiels bruxellois. Notre profession est en train de mourir et du côté du ministre, silence radio. J'ai essayé de l'approcher en lui parlant de la problématique du nombre de Uber aujourd'hui dans la capitale, il ne vous répondra pas, même à vous journalistes", déclare-t-il.

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