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Découvrez les coulisses d’un métier familial qui se perd: "Les forains se marient souvent entre eux"

C’est un fait, il y a de moins en moins de forains en Belgique. Sur les 5 dernières années, leur nombre a diminué de 7%. Il faut dire que forain est un métier particulier : tout le monde se connait et forme une grande famille, au propre comme au figuré, et cette famille a un mode de vie à part. Catarina Letor et Michaël Harvie ont rencontré Chloé Van Doorslaer, une foraine de 30 ans actuellement à la foire du Midi à Bruxelles, pour le RTLinfo 13H. Elle a ouvert les portes de son monde.

"Je suis née à la foire. J’ai 30 ans et j’y suis encore toujours et je compte y finir mes jours aussi", assène-t-elle d’emblée. Ses parents tenaient une pêche aux canards, alors en face du stand des chevaux de course. "J’étais en face du stand que j’ai maintenant aujourd’hui. Mon futur était en face de moi et je ne le savais pas !" En effet, elle s’est mariée avec le fils du forain d’en face. Une habitude dans le milieu. "Les forains se marient souvent entre eux, pas tout le temps mais souvent. On se connait depuis toujours. Le mari amène l’attraction et la femme l’habitation. Et comme ça on continue de génération en génération."

Résultat : à force de générations, tout le monde se connait et tout le monde est un petit peu lié par le sang. Une sorte de filiation qui se perpétue, puisqu’en cette période de vacances scolaires, tous les enfants des forains installés à Bruxelles prêtent main forte à leurs parents. Et qui sait : peut-être perpétueront-ils la tradition.

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