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Donald Trump arrive à Bruxelles dans 48 heures, pour assister au Sommet de l’Otan. Un déplacement placé sous très haute surveillance. Rien n’est laissé hasard. A l’aéroport, où doit atterrir l’avion du président, des aigles surveilleront le ciel, des rapaces entraînés pour intercepter les drones.
Il est l’emblème des Etats-Unis et mercredi, il participera à la protection de son président. Rapide, puissant, doté d’un œil de lynx et de serres tranchantes, l’aigle est naturellement conçu pour l’interception en vol.
La police hollandaise a fait le reste. Elle a éduqué quelques-uns de ces rapaces pour chasser le drone.
"L’aigle vole vers l’objet et le considère comme une proie. Il va essayer de l’emmener en lieu sûr et va vouloir la protéger car elle lui appartient", explique Sjoerd Hoogendoorn, dresseur d’aigles.
Lors de la visite du président Trump, la menace d’un engin volant malveillant voire explosif ne peut être exclue. C’est la raison pour laquelle, des policiers hollandais ont procédé à des repérages à la base de Melsbroek.
Dans les prochaines heures, ils devraient revenir accompagnés de leur escadrille d’aigles anti-drones.
