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Simuler des opérations chirurgicales, grâce à des mannequins. C’est de plus en plus courant dans les hôpitaux et les facultés de médecine. D'autant qu'aujourd'hui, ces mannequins, qui parlent, sont capables de reproduire toutes les complications qui peuvent survenir en bloc. Un laboratoire de simulation vient même d'être inauguré.
Anderlecht, à Bruxelles. Pour Ahlam Lechgeur, élève sage-femme, c'est le premier accouchement en solo. Face à elle, une mère aussi vraie que nature avec des contractions et des douleurs. Ahlam Lechgeur, étudiante sage-femme à la Haute Ecole Prigogine: "Là, on a l’interaction avec le mannequin. D’habitude, on en a pas. C’est comme si on était devant une personne."
"Tout s'est bien passé"
C’est derrière une vitre sans teint que se joue le sort des acteurs. Ici, les moindres complications sont contrôlées par un ordinateur. De quoi aller très loin dans le scénario. " Yvon Englebert, doyen de la faculté de médecine-ULB: "Ce sera surtout le fait d’aller dans des situations dramatiques qu’on espère ne pas rencontrer à l’hôpital et éventuellement laisser la situation se dégrader jusqu’au décès du mannequin. Bien entendu, par la suite, de débriefer." Tout s’est bien passé, mais pendant la simulation, l’équipe a été observée. Le débriefing pointe un manque de leadership. Stéphanie Robert, coordination scientifique – Simlabs-ULB: "On va voir les interactions entre les intervenants, comment, comment ils sont interprétés, etc. C’est vraiment ce qu’il y a de plus important."
Les études montrent que ce type d’exercices permet aux soignants de s’améliorer, de ne plus stresser face à des situations rares. Aujourd’hui, la plupart des hôpitaux et des facultés universitaires s’équipent de ces mannequins.
