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Drame à Schaerbeek: deux mineurs ont perdu la vie, percutés par un train

Deux jeunes de 15 et 17 ans sont décédés après avoir été percutés par un train, vendredi à 23H46, entre les gares de Schaerbeek et Bruxelles-Nord, a indiqué samedi matin Arnaud Reymann, porte-parole d'Infrabel, le gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire. Peter De Waele, porte-parole de la police fédérale, n'a pas donné de précisions quant aux raisons de leur présence sur les voies.

Les pompes funèbres sont arrivées vers 5H00 du matin. La police locale s'est occupée de l'aide aux familles.Deux des six voies avaient été mises à l'arrêt. Il y a eu peu de perturbation du trafic, qui est moins dense durant la nuit et le week-end. Il a pu reprendre normalement peu après 05H00 du matin.


Les passagers ont été évacué deux heures après l'accident

Les 84 personnes à bord du train ont été évacuées deux heures plus tard par bus. Le parquet est descendu sur place. Les pompes funèbres sont arrivées vers 05H00 du matin. Deux des six voies ont été mises à l'arrêt. Il y a eu peu de perturbation du trafic, qui est moins dense durant la nuit et le week-end. Il a pu reprendre normalement peu après 05H00 du matin.


"Les gens prennent les voies pour un terrain de jeux"

Bien que les circonstances du décès n'aient pas encore été établies, Arnaud Reymann rappelle que les voies sont un domaine privé qui ne doit pas être violé. "Les vacances scolaires sont vraiment une période noire. Beaucoup trop d'enfants et d'étudiants ne respectent pas le domaine ferroviaire et prennent des libertés dangereuses. Le réseau belge est un des plus dense au monde. Il y a donc des rails à proximités d'habitations. Les gens prennent les voies pour un terrain de jeux, s'en servent pour prendre des raccourcis ou vont y promener leurs chiens. Le danger vient du fait que les gens s'imaginent qu'ils vont entendre les trains arriver. Or, un train est silencieux et quand vous l'entendez, c'est qu'il est déjà trop tard", explique le porte-parole.


Malgré les campagnes de sensibilisation, on compte chaque année une dizaine de victimes

La traversée des voies ferrées reste un problème en Belgique. Les campagnes de sensibilisation se multiplient. Et pourtant le nombre d’accidents mortels sur les voies ne diminue pas. On en dénombre une dizaine chaque année, comme l'explique Arnaud Raymann, porte-parole infrabel. "Ce sont malheureusement des chiffres stables qui varient d’une année à l’autre. Mais chaque personne qui décède sur le domaine ferroviaire est une personne de trop parce que cette personne n’avait rien à y faire."

Le réseau belge est l’un des plus denses au monde. 7500 kilomètres de voies à sécuriser, c’est trop. L’effort doit d’abord venir des citoyens d’où l’importance des campagnes de sensibilisation. "Toutes nos campagnes de sensibilisation malheureusement sont basées sur des histoires vraies, sur des drames humains." Le risque d’accident est réel. 

En plus de mettre leur vie en péril, ceux qui s’aventurent sur les voies risquent jusqu’à 1400 euros d’amende.

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