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Il y a tellement de travail à Notre-Dame Immaculée à Evere qu'il faut deux directeurs: "On fait ce qu’il faut pour que chaque enseignant soit payé en temps et en heure"

Les directeurs d’école ont de plus en plus de travail. Souvent toute la gestion de l’école, de la comptabilité aux livraisons par exemple, pèse sur leurs épaules. À Notre-Dame Immaculée à Evere, en région bruxelloise, grande nouveauté cette année, ils sont donc 2 directeurs pour faire face à la charge de travail. Justine Sow et Guillaume Houssonloge les ont rencontrés pour le RTLinfo 13H.

C’est la première rentrée pour le duo de directeurs formé de Chantal et Éric à l’école fondamentale Notre-Dame Immaculée. La charge de travail était telle que la fonction a été dédoublée dans cette école maternelle et primaire. Chantal a quitté sa classe, elle épaulera désormais Éric à la tête de l'établissement. "J'ai des bonjour des parents et des encouragements des parents, c’est quelque chose d’incroyable, donc c’est très très gai", commente Chantal Van Hamme au micro de Justine Sow pour le RTLinfo 13H. "C'est vraiment le plaisir de la collaboration avec quelqu’un. Un directeur est fort seul dans son école. Ici le fait d'avoir deux directions, c’est tout à fait autre chose", renchérit Éric Lefebvre, le premier directeur.


Il faut aussi gérer la comptabilité, les livraisons, les aides sociales, etc

Et dès les premiers jours, c’est la course pour les deux directeurs. Éric part à la course aux signatures de contrats, car il y a une cinquantaine de membres du personnel à gérer. Les ressources humaines, ce n'est qu'une partie du métier. Il faut aussi gérer la comptabilité, les livraisons, les aides sociales, etc, le tout sans secrétaire de direction à temps plein. La charge administrative, c'est probablement le plus pénible. "Les enseignants qui signent des papiers n’y comprennent rien, moi-même c’est un peu limite alors que j’ai quand même quinze ans d’ancienneté, mais ce qui est fait à l’heure actuelle, c’est complètement incompréhensible. Mais on fait ce qu’il faut pour que chaque enseignant soit payé en temps et en heure", détaille l’un des directeurs face à la caméra de Guillaume Houssonloge.


"Je tiens très fort chaque matin à aller dire bonjour aux enseignantes"

Le dédoublement de la fonction permet aux deux dirigeants de se concentrer à nouveau sur l'aspect pédagogique, le cœur du métier de directeur. "Je tiens très fort chaque matin à aller dire bonjour aux enseignantes", assure Chantal.

Quand on leur demande ce qui les motive, ils répondent sans hésiter: la passion. En tout cas, ce n'est certainement pas le salaire, car il n'est que de quelques centaines d'euros brut par mois supplémentaires en fonction du nombre d'élèves inscrits dans l'école.

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