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La procédure anthrax déclenchée après la découverte d'une poudre suspecte à Bruxelles: c'était de la drogue

Sept personnes ont été emmenées à l'hôpital après être entrées en contact avec une poudre blanche dans un bâtiment du Samusocial de Bruxelles, situé dans la rue du Petit Rempart, selon Christophe Thielens, porte-parole du Samusocial. Une procédure anthrax a été déclenchée. Il s'avère finalement que la poudre était de la drogue, rapportent les pompiers bruxellois et la police.

Une procédure anthrax a été lancée par les services de secours ce samedi à Bruxelles autour du bâtiment du Samusocial, situé dans la rue du Petit Rempart. Peu après 14h, de nombreux témoins nous ont rapporté un important déploiement de secours à la porte d'Anderlecht. "Important déploiement de pompiers, police, ambulances", nous a dit un lecteur. Nico, via le bouton orange Alertez-nous, a indiqué la présence de la protection civile sur place. Des voisins interrogés par notre journaliste Simon François indiquent avoir été sortis de leurs habitations dès 10h du matin.


"Sept personnes envoyées à l'hôpital"

D'après le porte-parole du Service d'Incendie et d'Aide Medicale Urgente dans la Région de Bruxelles-Capitale, il s'agit d'une "procédure anthrax". "Plusieurs personnes ont été emmenées à l'hôpital après être entrées en contact avec une poudre blanche. Elle était contenue dans un sac", a indiqué Pierre Meys. "Les personnes concernées ne souffrent d'aucun symptôme, mais un périmètre de sécurité a été dressé", a-t-il précisé.

D'après le bourgmestre de Bruxelles, le bâtiment concerné est celui du Samusocial, situé dans la rue du Petit Rempart. Une poudre se serait échappée d'un sac qui appartenait à des personnes hébergées. Plusieurs personnes ont ensuite ressenti une gêne et ont été emmenées à l'hôpital. Le chiffre de neuf personnes envoyées à l'hôpital a d'abord été évoqué, mais le porte-parole du Samusocial a indiqué en fin d'après-midi qu'il s'agissait bien de sept personnes hospitalisées. Quant aux personnes présentes dans le bâtiment, au nombre de 130, elles n'ont pas été évacuées mais confinées, précise-t-il.

Vers 16h, les premières analyses ont montré qu'il ne s'agissait pas d'anthrax et les personnes envoyées aux urgences ont pu quitter l'hôpital. Peu après 18h, nous avons finalement appris que la poudre était en réalité de la drogue. C'est grâce à un chien détecteur de drogue envoyé sur place, et qui a réagi positivement aux restes de poudre, que la police en est arrivé à la conclusion qu'il s'agissait de stupéfiants.

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