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La colocation a la cote à Bruxelles mais sans cadre juridique strict: voici les prix moyens

La proportion de logements loués en colocation à Bruxelles s'élevait à 9% en 2013, contre 5% en 2012. Il s'agit de chiffres de l'observatoire des loyers, relayés par le Rassemblement bruxellois pour le Droit à l'Habitat. Ce dernier appelle le politique à adapter la législation à ce mode de vie qui attire de plus en plus de Bruxellois.

La proportion de logements loués en colocation à Bruxelles s'élevait à 9% en 2013, contre 5% en 2012, selon les derniers chiffres de l'Observatoire des Loyers, relayés mercredi par le Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l'Habitat (RBDH). Ce dernier appelle le politique à adapter la législation à ce mode de vie qui attire de plus en plus de Bruxellois.


La bourse des collocataires épargnée 

La colocation touche en majorité un public jeune, dont la moyenne d'âge se situe sous la barre des 30 ans, toujours selon l'enquête de l'Observatoire. Parmi ceux-ci, des étudiants (21%) mais également des jeunes actifs qui disposent d'un revenu de travail (66%). En moyenne, ils paient au total 810 euros par mois pour une surface habitable de 90m². "A supposer qu'ils soient deux ou éventuellement trois, la part respective de chacun se situe entre 270 euros et 405 euros/mois, hors charges. Nettement moins que le prix moyen d'un studio (531 euros) ou d'un appartement une chambre (595 euros) à Bruxelles. L'avantage financier est évident et reste le motif le plus souvent évoqué par les colocataires", souligne le RBDH.


Se mettre d'accord avant de s'installer


Face à ce phénomène en pleine expansion dans la capitale, le RBDH appelle le gouvernement bruxellois à revoir la loi sur le bail en prévoyant une disposition propre à la colocation. La principale recommandation du Rassemblement est "d'imposer la signature d'un pacte de colocation qui permet de régler les principales difficultés qui peuvent intervenir entre colocataires (la répartition des coûts, le règlement de la garantie locative, les dégâts locatifs, le départ anticipé d'un colocataire,... ). Sans oublier qu'il est plus que jamais indispensable d'encadrer les loyers pour freiner la folle augmentation des prix."

Par ailleurs, les colocataires sont souvent considérés comme cohabitants et non comme personnes isolées, les pénalisant ainsi d'une partie importante de leurs éventuels revenus de remplacement, regrette le RBDH.

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