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La prison de Saint-Gilles est surpeuplée: Charles Picqué menace d'interdire l'accès à de nouveaux détenus

La prison de Saint-Gilles est surpeuplée, le bourgmestre de la commune, Charles Picqué, menace donc d'un interdire l'accès à de nouveaux détenus. Selon lui, la capacité maximale n'est plus respectée depuis la semaine dernière.

Le bourgmestre de la commune de Saint-Gilles, Charles Picqué (PS) menace de prendre un arrêté afin d'interdire l'arrivée de tout nouveau détenu à la prison de Saint-Gilles dont la capacité maximale n'est, selon lui, plus respectée depuis la semaine dernière.


50 détenus au-dessus de la limite maximale 

"Actuellement au lieu du plafond de 850 détenus, ce ne sont pas moins de 900 personnes qui sont détenues à Saint-Gilles. L'année dernière, après plus de deux mois de grève dans les différentes prisons du pays et à Saint-Gilles, le ministre de la Justice avait annoncé faire de la prison de Forest une maison de peine et de celle de Saint-Gilles une maison d'arrêt. Le seuil de détenus à Saint-Gilles avait été porté à 850 détenus. J'avais précisé alors que je suivrais très attentivement l'évolution du respect de ce seuil", a affirmé mercredi le bourgmestre de Saint-Gilles.


Risques pour la sécurité des visiteurs et des gardiens

Selon M. Picqué, le nombre de détenus de la prison est actuellement de 900. A la suite de plusieurs entretiens avec les représentants syndicaux, le bourgmestre a décidé de "prendre les mesures qui s'imposent". A ses yeux, le risque pour la sécurité des prisonniers, de leurs visiteurs et des gardiens devient trop important.


"J'espère que d'ici là, le fédéral prendra ses responsabilités"

Charles Picqué a ajouté que "concrètement, dans l'éventualité où la situation n'évoluerait pas positivement d'ici à la fin de la semaine", il se verra "obligé de prendre un arrêté de fermeture de la prison, ce qui signifie que si la population carcérale ne redescend pas en dessous de la barre, déjà haute, des 850 détenus, les services de police empêcheront l'entrée de tout nouveau détenu". "J'espère que d'ici là, le fédéral, informé de la gravité de la situation, prendra ses responsabilités", a conclu M. Picqué.

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