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Quelle est la place des vélos en ville ? Le nombre d’accidents qui impliquent des cyclistes est en hausse à Bruxelles. Comment rouler en ville en toute sécurité ?
Derrière son guidon, Julio, formateur "vélo-trafic" du GRACQ, explique les rudiments de la conduite cycliste en ville. "Je préfère communiquer un maximum avec les automobilistes. La communication, c’est la clé !"
Ne pas hésiter à prendre sa place sur la voirie
Autre conseil : ne pas hésiter à prendre sa place sur la voirie. Exemple dans une rue à contre-sens cycliste. Ici, les pictogrammes frôlent les voitures stationnées. Un danger potentiel pour les vélos, si un automobiliste quitte brusquement son emplacement.
"Si on prend la voiture qui est derrière la camionnette là-bas, son champ de vision est nul", explique Julio à son « élève » du jour. "Qu’est-ce que je fais dans ce genre de cas ? Je roule au milieu !"
L’accident est parfois causé par l’aménagement
A Bruxelles, l’accident est parfois causé par l’aménagement. C’est le cas par exemple le long de la rue de la loi, où la cohabitation entre cyclistes et piétons est de plus en plus compliquée.
"Ça marche pas, il n’y a pas assez de place", dit une cycliste. "Il faudrait que tout le monde ait un espace qui correspond à son utilisation", propose un autre usager de la piste cyclable.
Plus de 900 cyclistes par heure rue de la Loi
"Rue de la Loi, il n’y avait aucun cycliste", rappelle Aurélie Willems, porte-parole du GRACQ Belgique. "Maintenant, il y a un aménagement qui existe depuis 15 ans. On compte maintenant plus de 900 cyclistes par heure sur cette rue. Il n’y a plus assez de place ! Clairement, on attend une augmentation de l’espace."
En attendant de meilleurs aménagements, le secret pour rouler en sécurité c’est de maîtriser son vélo, de prendre sa place et de bien communiquer avec les autres usagers. Le GRACQ, l’association des cyclistes quotidiens, organise des formations à Bruxelles et en Wallonie.
