Partager:
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué samedi l'attaque au couteau contre des soldats à Bruxelles, dans un communiqué diffusé sur Telegram par son organe de propagande Amaq.
Policiers et militaires sont devenus au cours des dernières années des cibles d'attaques en Europe, comme celles survenues vendredi à Bruxelles et à Londres, le plus souvent au nom du djihad. L'EI a par ailleurs revendiqué l'attaque à Bruxelles samedi soir, un jour après les faits.
Si l'agression au couteau
Tirs légitimes ou non?
"L'agression du Somalien vers les militaires est bien fédéralisée", comme le sont les dossiers soupçonnés d'être liés à des motivations terroristes. "Par contre, l'incident de tir ne l'est pas et reste au parquet de Bruxelles", indique sa porte-parole à l'agence Belga.
C'est donc bien lui qui doit s'interroger sur l'aspect légitime ou non de ces tirs. Dans ce cadre, le parquet de Bruxelles indique déjà, vendredi soir peu après 23h00, estimer que le militaire "a tiré conformément aux règles d'engagement et dans un contexte de légitime défense".
Procédure standard
Lorsque qu’il y a un incident de tir par arme à feu effectué par les forces de l’ordre, le parquet ouvre une enquête. Il s’agit d’une procédure standard qui est également mise en place suite à la neutralisation par les militaires de l’auteur de la tentative d’attentat terroriste hier Boulevard Emile Jacqmain à Bruxelles.
Il ressort des premiers éléments de l’enquête que les militaires ont ouvert le feu à deux reprises sur le suspect alors que celui-ci avait donné des coups de couteaux. Ces coups de feux s’inscrivent donc dans un contexte de légitime défense conformément aux règles d’engagement.
Dans les prochaines heures, une autopsie de l’auteur des faits sera exécutée. Lorsque le rapport d’autopsie définitif ainsi que le rapport de l’expert balistique seront transmis au Parquet de Bruxelles, ce dernier prendra une décision définitive relative à ce dossier.