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Maltraitances animales: voici pourquoi l'abattoir d'Anderlecht va s'équiper de caméras

L'abattoir d'Anderlecht va s'équiper de caméras supplémentaires dans la zone d'abattage, a indiqué mercredi la secrétaire d'État bruxelloise en charge du Bien-Etre animal, Bianca Debaets.

L'équipement doit permettre de mieux contrôler d'éventuelles maltraitances animales. L'abattoir est équipé depuis plusieurs années de caméras dans la zone de chargement et de déchargement, mais pas encore dans la zone d'abattage.

"L'abattoir d'Anderlecht réalise de l'excellent travail et veille à ce que toutes les règles soient respectées par le biais d'un système de contrôle interne pointu", a commenté Mme Debaets. "Des erreurs et des mauvais comportements ne sont toutefois jamais exclus. D'où l'importance des caméras de surveillance en différents endroits du site."

Les caméras respecteront la loi sur la vie privée et les images pourront être analysées en interne ou par les autorités si nécessaire. Dans le même temps, la secrétaire d'État a décidé d'accorder une part plus importante au bien-être animal dans la formation des professionnels de l'abattoir.

A Tielt, en Flandre occidentale, l'abattoir a été provisoirement fermé à la suite de la diffusion la semaine dernière par l'organisation de défense des animaux, Animal Rights, d'images montrant des actes de maltraitance sur les porcs.

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