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Milquet est "dans l'illégalité": "Elle est impulsive, elle a des coups de sang..."

Françoise Bertieaux, députée bruxelloise, était l'invitée politique de Bel RTL à 7h50 et répondait aux questions de Martin Buxant. La cheffe de groupe MR à la Fédération Wallonie-Bruxelles estime que Joëlle Milquet est dans l'illégalité en demandant aux parents ce qui équivaut presque à un recensement religieux. Selon elle, la ministre n'a pas anticipé le problème.

Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur, dit qu’en faisant ce sondage entre religion, morale ou cours de "rien du tout", c’est une sorte de recensement religieux de la part de la ministre de l’enseignement. Vous êtes d’accord avec cela?

"Oui, c’est à la limite du recensement religieux, donc à la limite de l’illégalité. Cela ne se fait que dans une partie de l’enseignement, donc c’est un recensement partiel juste destiné aux enfants de l’enseignement officiel. C’est donc très très limite. Et alors ce qui est encore plus limite, c’est que la ministre a pris hier après-midi une nouvelle circulaire rendant ce recensement obligatoire. Donc, là, je crois qu’elle a terminé de se mettre dans l’illégalité."


Vous demandez sa démission ?

"Non, qu’est-ce que vous voulez. Ce n’est pas moi qui peux en tant que cheffe de groupe de l’opposition obtenir la démission d’une ministre si son parti continue à lui faire confiance. Moi, je demande qu’elle revienne à la raison."


Mais vous pensez qu’elle est capable ou incapable ?

"Je pense que dans ce dossier, la gestion est totalement chaotique. Elle est impulsive, elle a des coups de sang. Elle veut s’en occuper, un matin elle voulait plus s’en occuper. Hier après-midi, elle prend une circulaire. Elle doit reprendre son sang-froid et arrêter d’être impulsive parce qu’elle est en train de faire beaucoup de dégâts. Ce sont les profs de morale qui aujourd’hui s’inquiètent. Pour le moment, tout le monde de l’école, elle le met elle-même à feu et à sang."

Aux yeux de Mme Bertieaux, la ministre Milquet "et ses prédécesseurs" ont fait preuve de manque d'anticipation dans ce dossier. Voilà deux ans déjà que plusieurs constitutionnalistes avaient prédit la récente décision de la Cour constitutionnelle, a-t-elle souligné.

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