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Payer son parking dans Bruxelles grâce à une application? "Il n'y aura plus cette espèce d'envie de fraude"

Si vous habitez ou venez régulièrement à Bruxelles, vous savez combien payer son parking peut parfois ressembler à un casse-tête ! Chaque commune a en effet son propre système de paiement. Alors pour simplifier les choses, l'agence régionale du stationnement proposera prochainement une application censée uniformiser les méthodes ! Le système est en phase-test actuellement à Molenbeek et Anderlecht où se sont rendus Aurélie Henneton, Martin Vachiery et Nathan Gerlache.

Nous sommes en zone verte: un espace public payant mais pour cet automobiliste, plus besoin de chercher un horodateur, les bornes seront reprises désormais sur son téléphone mobile.

Tom Muzer, "Utilisateur de l'application Bipass": "Il ne faut plus de monnaie. Il ne faut pas sortir. On peut se garer où on veut et on voit de suite s'il faut payer et combien cela coûte".

L'application bipass est proposée par l'Agence Régionale du Stationnement avec l'objectif de simplifier la vie des automobilistes avec une banque de données des lieux de paiement et des prix.

Pour François Robert, porte-parole de parking Brussels (Agence de Stationnement de la Région Bruxelles-Capitale), cette application n'a que des côtés positifs: "Il y a presque même un côté citoyen, parce que c'est tellement facile que les gens vont payer naturellement et il n'y aura plus cette espèce d'envie de fraude, qui arrive souvent chez les Bruxellois. La tarification reste propre aux communes, qui espèrent ainsi, plus de rentrées financières.

Cette application aura aussi un effet pour les contrôleurs. Jonathan Vancsek, Steward de parking Brussels: "Cela arrive que des gens aient un manque d'information et qu'ils ne vont pas jusqu'à l'horodateur, et nous, on pouvait donner cette information à la personne qui cherche à stationner. Du coup, cela va nous faciliter la vie, parce qu'une personne pourra se mettre en ordre directement, de sa voiture".

L'application permet notamment de ne plus se soucier des horodateurs en panne mais ne règle pas le problème des places disponibles.

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