Accueil Actu

Un homme retranché chez lui a semé la panique à Ixelles: il a été placé sous mandat d'arrêt

Un homme retranché chez lui a semé la panique lundi soir à Ixelles, en région bruxelloise. Un périmètre de sécurité a été déployé près de la place Flagey aux alentours de 19h. A la suite de l'intervention des forces de police vers 00h45, le périmètre a été levé. La police zonale a confirmé peu avant 04H00 du matin que la circulation était rouverte dans le quartier.

L'auteur du Fort Chabrol qui a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi rue Dautzenberg, à Ixelles, et saisi un juge d'instruction, a été placé sous mandat d'arrêt. Il a été inculpé de menaces verbales avec ordre ou sous condition d'un attentat criminel et de fausse menace d'attentat criminel. L'homme a déclaré que le fait d'avoir recommencé à boire avant le 9 juillet, date de son premier Fort Chabrol, ainsi que la perte de son emploi dans la foulée de ce dernier, étaient à l'origine de ses problèmes, a indiqué mardi le parquet de Bruxelles.


L'auteur, un homme âgé de 37 ans résidant dans la rue Dautzenberg à Ixelles, a annoncé lundi soir à un de ses voisins qu'il devait quitter l'immeuble car il allait le faire sauter. Le suspect a également téléphoné à un journaliste pour lui confier qu'il était l'auteur d'un premier Fort Chabrol commis le 9 juillet dernier à la suite d'une querelle de voisinage qui avait dégénéré.Le parquet a été avisé des faits et est descendu sur les lieux avec la police locale ainsi que les unités spéciales de la police fédérale, qui ont aussitôt entamé des négociations avec le suspect. Ce dernier était sous l'influence de la boisson et a indiqué qu'à la suite de son premier Fort Chabrol, sa femme l'avait quitté avec leur enfant et qu'il avait perdu son travail à cause de l'attention médiatique. Les négociateurs se sont rapidement rendus compte que l'homme était seul dans son appartement et l'ont maîtrisé. L'auteur a menacé verbalement les policiers et a été légèrement blessé lors de l'intervention, au cours de laquelle il n'a coopéré à aucun moment. Le 9 juillet dernier, l'homme avait fini par se rendre à la police et avait été relaxé après audition. Il avait exprimé des regrets, avait un travail et ne semblait pas être dangereux. Le parquet avait alors entamé une médiation pénale qui comprenait une proposition de thérapie concernant son problème d'alcoolisme. Compte tenu des nouveaux faits, le parquet a saisi un juge d'instruction et requis une expertise psychiatrique.


 
 
 
 
 



 

À la une

Sélectionné pour vous