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La capitale accueillera donc mercredi et jeudi des chefs d'état et de gouvernement à l'occasion du Sommet de l'OTAN. Sont attendus notamment le président américain Donald Trump et le président turc Recep Tayyip Erdogan. Deux personnalités controversées. A Bruxelles, des manifestations sont programmées. Certaines autorisées, d'autres déjà interdites. Un reportage de Justine Sow et de Pascal Noriega.
Il y a les pros et les antis. Pour certains citoyens c'est clair: Donald Trump n'est pas le bienvenu. Pour le faire savoir au président américain et à tous ceux qui le soutiennent, ils se sont regroupés en collectif.
"On avait été très choqués pendant la campagne électorale par ses déclarations et je pense que de nombreux citoyens en Belgique l'ont été également", explique Leïla Lahssaini, la porte-parole de la plateforme "Trump not Welcome". "Un événement Facebook a été lancé et a très vite recueilli plus de 20.000 participations."
Leur objectif: défendre le climat, l'égalité hommes-femmes et la lutte contre le racisme lors d'une manifestation mercredi à Bruxelles.
Le départ est fixé à la gare du Nord à 17h. Le cortège se rendra le long du canal, à la Bourse et reviendra dans le quartier nord. 10.000 personnes sont attendues par les organisateurs.
Les manifestation liées au président truc interdites
A côté des "anti Trump", il y a les "pro" Erdogan cette fois. Récemment, des manifestations liées au président turc ont dégénéré, comme à Bruxelles fin mars, ou à Washington la semaine passée.
Résultat: le bourgmestre de la ville de Bruxelles, Yvan Mayeur, interdit tout rassemblement en faveur d'Erdogan.
"Il y a là un risque supérieur de trouble à l'ordre public. J'ai demandé au ministre de l'Intérieur son soutien, notamment auprès des bourgmestres qui ont une population turque ou belgo-turque sur leur territoire, pour faire passer le message que ce rassemblement n'est pas souhaitable", a déclaré Yvan Mayeur dans l'Invité ce dimanche.
Comment les bourgmestres de Schaerbeek et Saint-Josse seront-ils censés s'y prendre? Y aura-t-il des policiers en suffisance en cas de besoin? Pas de réponse pour l'instant d'Yvan Mayeur qui prévoit une réunion demain à ce sujet.
