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Un énième procès pour terrorisme vient de commencer à Bruxelles: l’un des accusés serait mort en Irak, un autre serait toujours en Syrie

Le prévenu Hamza B. a dit n'avoir ni tenté de rejoindre les milices Al-Shabab en Somalie ni apporté une aide à son ami Sami L., qui avait été arrêté au Kenya dans sa tentative d'aller là-bas. Le procès d'une seconde filière terroriste somalienne s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Six personnes sont prévenues dans ce dossier, dont deux font défaut.

"Si j'ai bien appelé Sami L. en août 2011 quand il était au Kenya, je ne sais plus vous dire de quoi on a parlé", a déclaré Hamza B., lundi, interrogé par le juge Pierre Hendrickx. Ce dernier a précisé que les deux amis étaient entrés en contact à quatorze reprises durant les trois jours pendant lesquels Sami L. se trouvait au Kenya. "Il me parlait de manière normale. Je ne me suis pas douté qu'il s'apprêtait à rejoindre les Al-Shabab en Somalie", a précisé Hamza B.

Sami L., qui est cité à comparaître, fait défaut. Ce Bruxellois avait déjà été condamné pour sa tentative de rejoindre les milices Al-Shabab, qualifiées de terroristes, en août 2011. Il avait été arrêté au Kenya alors qu'il allait passer la frontière vers la Somalie.

En juin 2013, Sami L. avait écopé de trois ans de prison avec sursis devant la cour d'appel de Bruxelles pour ces faits. Libéré, l'individu s'était ensuite rendu en Irak où il serait décédé selon l'enquête. Un autre prévenu fait également défaut. Il se trouvait, lui, en Syrie.

Les six prévenus dans ce procès d'une filière terroriste somalienne au départ de la Belgique sont suspectés d'avoir tenté de rejoindre les Al-Shabab en Somalie ou d'avoir apporté une aide essentielle au départ des certains vers ce pays, entre 2011 et 2012.


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