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Une pétition demande l’interdiction des calèches sur la Grand Place de Bruxelles, au nom du bien-être animal et pour dénoncer l'exploitation des chevaux. Le cocher est scandalisé par ces accusations.
Notre journaliste Sébastien De Bock s’est rendu au centre-de ville de Bruxelles et a constaté que la pétition surprend les bruxellois et les touristes. Au cœur de la polémique, Vegas, 7 ans : ce Franches-Montagnes promène un jour sur deux les touristes dans le centre de Bruxelles. Le canasson a "Je trouve que c’est bien, sympathique", commente une touriste française, qui n’a pas l’impression qu’il a l’air malheureux.
Un avis que confirme ce commerçant de la Grand Place qui voit les chevaux tous les jours: "Quand je vois le succès que ça a, et la façon dont les gens s’occupent de leurs animaux, c’est tout le contraire, c’est très simple, c’est ridicule".
Ces accusations blessent forcément le responsable des calèches de la Grand Place. La pétition est anonyme, ce qui agace Thibaut Danthine: "Nous sommes passionnés, et pour faire ce qu’on fait, il faut être passionné, il faut aimer les chevaux, on fait tout dans le bien-être des chevaux, donc quand il y a une attaque anonyme et totalement infondée, voire calomnieuse, c’est clair que ça ne fait pas plaisir, donc oui, je suis énervé, par rapport à ça".
Le cocher a le soutien de la Ville, qui se dit fière de son cocher: "Lors de l’attribution de la concession pour l’exploitation de calèches en 2013, des conditions strictes en matière de bien-être animal figuraient dans le cahier des charges. Thibaut Danthine a non seulement toujours respecté ces conditions mais est même allé plus loin pour le bien-être de ses chevaux : ils sont au repos un jour sur deux, ils font une pause entre chaque tour et reçoivent de l’eau et de la nourriture en quantité suffisante. Les chevaux marchent toujours au pas et leurs fers sont des modèles spéciaux avec du caoutchouc afin qu’ils bénéficient du meilleur confort et ne glissent pas sur les pavés", peut-on lire dans un communiqué publié par l'Echevinat des Affaires économiques.
Les activités du cocher ne sont pas menacées, au contraire, il espère bientôt compter une calèche en plus.
