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Le policier en question se faisait appeler Momo, un ancien employé de la STIB reconverti dans les forces de l'ordre. Il aurait transmis des informations confidentielles à des complices impliqués dans un dossier de terrorisme via la messagerie WhatsApp.
Un agent de police de la zone Bruxelles Nord ("Momo") a été placé sous mandat d'arrêt lundi pour violation du secret professionnel et corruption. Il est soupçonné d'avoir révélé des données confidentielles à des personnes impliquées dans un dossier de terrorisme.
D'après la VRT, les accusations sont très sérieuses. Il aurait été en contact avec Yassine Atar, le frère de Oussama, considéré comme le cerveau des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles.
"Lundi passé, un policier de la zone Bruxelles-Nord a été placé sous mandat d'arrêt", a confirmé le Parquet fédéral. "Il est inculpé de violation du secret professionnel et corruption passive, il a donné des informations confidentielles", pendant "plusieurs mois". Concernant des liens avec des dossiers de terrorisme, le parquet "ne peut pas le confirmer".
Au dispatching
L'agent de police en question, un ancien employé de la Stib, travaillait au sein du dispatching de la police de la zone Nord (Schaerbeek, Evere, Saint-Josse). Il faisait l'objet d'une enquête du comité P depuis plusieurs semaines.
Une juge d'instruction bruxelloise spécialisée dans les affaires terroristes est descendue en personne l'arrêter lundi et a procédé à une perquisition dans la foulée.
L'individu a été placé en cellule à la prison de Saint-Gilles et il devrait comparaître devant la chambre du conseil de Bruxelles fin de cette semaine, voir début de la suivante, lundi au plus tard.
