Accueil Actu

Bagarre générale dans un centre d'accueil à Bourg-Léopold: tout a commencé à cause d'un voile

11 demandeurs d'asile, qui avaient été interpellés suite à une bagarre au centre pour demandeurs d'asile de Bourg-Léopold vendredi soir, ont été écartés de ce centre. Une centaine de personnes au total ont été impliquées dans cette querelle générale. Querelle liée à une jeune Syrienne qui ne voulait pas porter le voile! Parmi les 11 demandeurs d'asile écartés, 4 ont été placés en centre fermé. Les 7 autres ont été transférés dans d'autres centres en Flandre.

11 demandeurs d'asile ont été écartés du centre pour candidats réfugiés de Bourg-Léopold. Ils sont à l'origine une bagarre générale qui a éclaté vendredi soir. Elle a impliqué au total une centaine de migrants. Récit des faits avec Emmanuel Dupond.


"Un certain nombre de jeunes Afghans visaient une jeune Syrienne" 

Sur les images amateurs filmées vendredi soir au centre de demandeurs d’asile de Bourg-Léopold, dans le Limbourg, on peut voir deux groupes d’individus se lancer violemment des projectiles, des chaises, des poubelles. D’un côté des Syriens, de l’autre, des Afghans. Une bagarre a éclaté à propos du port du voile. "Un certain nombre de jeunes Afghans visaient une jeune Syrienne, une jeune femme qui ne souhaitait pas porter le foulard. La jeune fille a protesté, des Syriens sont intervenus pour la défendre, ils ont commencé à poursuivre les Afghans et c’est comme ça que la dispute a dégénéré", a expliqué An Luyten de la Croix-Rouge flamande.


"On remplit les centres sans vraiment prêter attention au profil des réfugiés"

Le bilan de cette bagarre est de 70 blessés légers, une personne a été hospitalisée. C’est la première fois qu’un tel incident se produit dans ce centre d’accueil. "On remplit les centres sans vraiment prêter attention au profil des réfugiés. Par exemple, toutes les nationalités sont rassemblées au même endroit, et donc, pendant des mois, ils doivent apprendre à vivre ensemble", a fait remarquer Wouter Beke, bourgmestre de Bourg-Léopold.

Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Theo Francken, a condamné l’attitude agressive de certains demandeurs d’asile. Onze Afghans ont été entendus par la police et quatre d’entre eux seront transférés dans un centre fermé. Les sept autres seront déplacés vers un autre centre d’accueil.

À la une

Sélectionné pour vous