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Les véhicules trop polluants interdits à Anvers: il faudra payer 35€ par jour pour entrer dans le centre-ville

C'est une première en Belgique, dès aujourd'hui, la ville d'Anvers interdit l'entrée sur son territoire des véhicules jugés trop polluants sauf s'ils disposent d'une vignette spéciale. Cela concerne une zone de basse émission de quelque 20 km² autour du centre-ville. Des caméras intelligentes veilleront au bon respect de cette nouvelle réglementation. Thibaut Baltazar et Vincent Wilbert sont allés sur place pour se rendre de cette nouvelle mesure.

Les parkings de délestage anversois sont, depuis ce mercredi matin, bien plus remplis. Les automobilistes y laissent leur voiture et rejoignent le centre-ville en tram. C’est désormais LA solution pour les conducteurs de véhicules de plus de 40 ans ou de type Diesel de norme euro 3 sans filtre à particules. Depuis le 1er février, ces automobiles sont interdites dans le centre d’Anvers. "On rencontre beaucoup de problèmes de qualité de l’air à Anvers. C’est important pour la ville de prendre les meilleures mesures possibles pour lutter contre ces particules fines qui sont très présentes dans le centre-ville", a expliqué Nabilla Ait Daoud, échevine de l’Environnement d’Anvers, au micro de Thibault Baltazar pour le RTLinfo 13H.

Qui est concerné?

9.000 véhicules sont directement concernés par la mesure, soit 10% du parc automobile anversois. "Ce n’est pas une bonne mesure. Pour ceux qui ont des voitures un peu trop âgées, il va falloir en racheter une", a fait remarquer un automobiliste. Pour savoir si votre véhicule est concerné, un teste existe.

Mauvais pour l'économie de la ville?

Des caméras intelligentes sont installées aux entrées de la zone délimitée de 20 km². Actuellement, les automobiles hors normes doivent se munir d’une vignette gratuite pour l’instant, mais qui coûtera bientôt 35€ par jour et vous protègera d’une amende de 125€. "Il y a plus de 200 villes en Europe qui ont des zones à basses émissions pour lesquelles il faut acquérir une vignette. Ce n’est pas seulement le fait qu’on en aura partout sur le pare-brise, mais c’est le fait que ça va ralentir, ça va complexifier le tourisme et le développement économique basé sur le tourisme dans la plupart des villes européennes", a affirmé Lorenzo Stefani, responsable communication Touring.

Anvers est pionnière en Belgique et certaines villes comme Bruxelles pensent déjà à lui emboîter le pas.

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