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Manque de moyens ou geste barbare ? Le cas d'une dame âgée ligotée à sa chaise et enfermée dans une cage divise la Flandre

Trois agents statutaires de la maison de repos du CPAS d'Alost ont été renvoyés après avoir attaché, début novembre, une femme atteinte de démence sur une chaise à l'aide de draps. Ils l'ont aussi enfermée dans une cage en fer utilisée pour stocker le linge.

"Ce sont trois personnes qui, à l'aide d'un draps, ont ligoté à une chaise une pensionnaire qui n'avait plus toute sa tête. Ils l'ont aussi enfermée dans une cage en fer destinée au linge sale", a expliqué Sarah Smeyers, présidente du CPAS d'Alost.

La pensionnaire est une dame atteinte de sénilité. Elle avait déjà essayé, à plusieurs reprises, de sortir du home.

Loin de s'excuser, les coupables ont indiqué "oui et non" quand il leur a été demandé s'ils avaient commis une faute, précisant surtout qu'ils "ne pouvaient pas faire autrement". Celle qui l'a attachée avec le draps de lit dit carrément avoir "la conscience tranquille". "Je sais au fond de moi que j'ai bien agi. Je n'aurais pas supporté avoir sur la conscience le fait qu'elle finisse sous une voiture", précise l'aide soignante.

Le personnel justifie ces agissements par le manque de moyens. Ils ne seraient pas en nombre suffisant pour prendre correctement soin des résidents.

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