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La police anversoise tire avec une arme non létale sur une fille de 14 ans: "Du très bon boulot" pour De Wever

L'équipe d'intervention rapide de la police anversoise a employé des armes tirant des balles en plastique lors d'une opération dans un établissement pour mineurs. Une jeune Syrienne de 14 ans a été "neutralisée" par un projectile de ce type. L'agence Jongerenwelzijn se pose des questions concernant le recours à cette procédure, rapportent mardi De Standaard et Het Nieuwsblad.

Les éducateurs de l'institution avaient prévenu la police locale le 1er novembre après qu'une jeune fille menace de se mutiler et de blesser d'autres personnes avec des éclats de verre. L'équipe d'intervention rapide des forces de l'ordre s'est rendue sur les lieux et a neutralisé l'adolescente avec une arme dite "non létale". Celle-ci tire des projectiles comparables à ceux employés lors d'activités de paintball, a expliqué un porte-parole de la police. La jeune fille, qui a été touchée au ventre, a été transférée à l'hôpital avec des blessures légères.


Eviter de telles pratiques dans le futur

Tant l'agence Jongerenwelzijn que l'institution pour mineurs se posent des questions sur le recours à cette procédure. Elles ont demandé une discussion avec le chef de corps de la police anversoise concernant ce type d'interventions. "Nous voulons éviter cela dans le futur", commente le directeur de l'institution.


"La police a fait du très bon boulot"

De son côté, Bart De Wever estime que "la police a fait du très bon boulot". Sur la base des informations disponibles, le bourgmestre anversoisne ne voit "aucune raison pour dire que la police a fait du mauvais travail". "Lorsque la personne en question a commencé à se blesser et constitué un danger pour elle-même et toute personne qui voulait l'approcher, on a jugé que la meilleure manière de neutraliser la situation était d'utiliser une arme non létale", explique-t-il.

Quant aux critiques formulées par le commissaire aux droits de l'enfant, Bart De Wever se demande "ce que tous ces hommes qui se trouvent derrière leur bureau à Bruxelles auraient fait, dans cette situation concrète, qui devait être résolue". L'envoi d'une équipe d'intervention rapide (SRT) au lieu d'une équipe d'intervention ordinaire est "même une réponse responsable", estime Bart de Wever, car ils sont spécifiquement formés pour des situations délicates et constituant une menace. 

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