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Conducteur fou à Anvers: quelles étaient vraiment les intentions de ce Français, complètement ivre au moment des faits?

Un homme de 39 ans a essayé de foncer sur la foule dans la rue piétonne du Meir, jeudi à Anvers. Ce Français, pas connu de la police, portait une tenue de camouflage. Dans sa voiture ont été trouvés un riot gun et un couteau. Mais au moment des faits, l'homme était complètement ivre, et il était impossible de l'interroger. Voulait-il commettre un attentat ou était-il juste alcoolisé ?

Jeudi, vers 10h45, une voiture immatriculée en France a été remarquée dans le centre d’Anvers, aux alentours du Meir, en roulant à une vitesse très élevée. A différents moments, des piétons ont été mis en danger. "Le véhicule roulait à grande vitesse sur le Meir (l'artère commerciale), donc les gens devaient sauter sur le côté", a déclaré le chef de corps de la police d'Anvers, Serge Muyters.

Lorsque des militaires ont tenté d’intercepter le véhicule, ce dernier a pris la fuite. Un peu plus tard, l'équipe d’intervention rapide de la police d’Anvers a pu intercepter le véhicule. Le conducteur, qui portait une "tenue de camouflage", a été privé de liberté, selon Serge Muyters. Il s’agit de Mohamed R., né le 8 mai 1977, domicilié à Lens, en France.

Selon notre journaliste Dominique Demoulin, ce Franco-Tunisien "n'est pas connu des autorités belges et n'est pas fiché S en France". En état d'ivresse au moment des faits, il n'est pas en état d'être entendu. Le suspect aurait également été interpellé en possession de stupéfiants. 


Des armes blanches, un riot gun et un bidon

Différentes armes ont été découvertes dans le coffre, des armes blanches, un riot gun et un bidon contenant un produit encore indéterminé. Le service de déminage de la Défense s'est rendu sur place afin d’examiner le véhicule. Ce dernier a été évacué vers 15h et le périmètre de sécurité a pu être levé. Par contre, la police a fermé les entrées des principales places de la ville.

Au vu des premiers éléments recueillis et compte tenu de ce qui s’est passé hier à Londres, il a été décidé de confier le dossier au parquet fédéral. Pour le moment, la police ne privilégie aucune thèse.  

Malgré le "potentiel attentat évité", le niveau de la menace reste d'ailleurs à 3, indique Benoit Ramacker, porte-parole du Centre de crise des Affaires étrangères, après une nouvelle analyse de l'Ocam.

Le bourgmestre d'Anvers Bart De Wever a lui spécifié que les mesures de vigilance de la ville flamande seraient rehaussées. La police et l'armée seront plus présentes dans les lieux les plus fréquentés.

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