Partager:
Danira Boukhriss couvrait la manifestation "Pegida" à Gand, lundi. Un des sympathisants du groupe l'a traitée de "macaque", avant d'affirmer qu'il n'était pas raciste...
La "manifestation statique" de l'organisation Pegida a été autorisée à Gand, lundi. A peu près 200 sympathisants de la branche flamande de Pegida (patriotes européens contre l'silamisation de l'Occident) étaient rassemblés sur la place Saint-Bavon.
La journaliste Danira Boukhriss a suivi le mouvement pour le journal de la VRT. Mais pendant la manifestation, un homme l'a traitée de "macaque". La journaliste lui a alors signalé que les insultes racistes étaient interdites, selon elle. "Je ne suis pas raciste. Je ne peux juste pas te sentir ou te voir", a jouté l'homme en question.
Rudy Van Nespen, porte-parole de Pegida Vlaanderen, a déploré cet incident. "Pegida n'est pas une organisation raciste. C'est un délit, et nous ne rigolons pas avec ça", a-t-il réagi, alors que Filip Dewinter (Vlaams Belang) a été mis en évidence à de nombreuses reprises.
Des idées contraires défendues à proximité
Au même moment, l'action du mouvement "Tout autre chose" a également été autorisée près du palais de justice. il s'agissait d'une "fête populaire" baptisée "Fête divers". "Le fait que Pegida essaie de s'introduire à Gand n'est pour nous pas un fait divers", a noté Geertje Franssen de Tout autre chose ("Hart boven hard" en néerlandais).
"L'expression 'fête divers' appuie le caractère gai et pacifique de notre action, car il ne s'agit pas d'une contre-manifestation", explique-t-elle. "Nous voulons montrer que la diversité est une réalité et donner une réponse positive à ceux qui veulent diviser la société. Pour nous, le racisme est clairement exclu et il y a de la place pour chacun dans la communauté."
