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"J'ai vu avec stupeur qu'une jambe de René Magritte a été arrachée à Châtelet": un acte de vandalisme ou une tentative de vol ?

La statue de René Magritte installée à Châtelet a été saccagée. Et, pour la Ville, il ne s’agit probablement pas que d’un simple acte de vandalisme.

"Ce matin, j'ai vu avec stupeur au rond-point St Roch à Châtelet que René Magritte n'a plus qu'une jambe. L'autre a été arrachée", signale Pascal ce vendredi matin via notre bouton orange Alertez-nous.

Cette statue de Magritte, inaugurée le 21 septembre dernier, a en effet été vandalisée. "Un profond sentiment de dégoût a envahi la ville de Châtelet, très tôt ce matin, en découvrant des dégradations d'ampleur effectuée sur la statue", déplore la Ville dans un communiqué.

Le créateur de l’œuvre, l’artiste Charles Vande Venne, avait conçu un système de fixation complexe afin d’installer fermement la statue. Selon lui, c’est grâce à ce dispositif qu’elle n’a pas pu être arrachée à son socle. "On peut supposer que les vandales ont arraché, de rage, la jambe", estime la Ville de Châtelet. 


A-t-on tenté de voler la sculpture ?

Pour la sécurité de l’œuvre, elle a été démontée avec son banc pour être réparée. Lors du démontage, les ouvriers et l’artiste ont remarqué que les fixations métalliques étaient toutes pliées. La volonté première était donc de voler la statue et pas uniquement la saccager ? D’après les autorités, il est difficile de répondre aujourd’hui à cette question. 

En tout cas, les dégâts sont importants: une jambe arrachée, des vis de fixation pliées et des traces aux épaules. Suite à cet acte d’incivisme "honteux et inadmissible", la Ville de Châtelet compte porter plainte. 

La sculpture est désormais dans l’atelier de l’artiste. Les réparations risquent de prendre du temps car le matériau demande une température ambiante située entre 18 et 20 degrés pour se solidifier.


 

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