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"La cabine téléphonique d'Harveng n'était pas la dernière dont on parle dans tous les médias"

Nous vous annonçions hier que la dernière cabine de Wallonie allait être retirée par les services de Proximus ce vendredi, à Harveng dans le Hainaut (voir notre reportage), victime de la généralisation des téléphones portables dans la population. La dernière, vraiment ? Eh bien, non, une cabine résiste encore et toujours à l'envahisseur mobile. "La dernière cabine téléphonique se trouve à Eugies (entité de Frameries dans le Hainaut) au carrefour entre la rue de l'Aisette et la rue Eusèbe Caudron. Celle du village d'Harveng (Mons) dont on parle dans tous les médias n'était pas la dernière de Wallonie", nous a écrit Marc ce vendredi après-midi, avec deux photos en guise de preuve envoyées via notre page Alertez-nous.

Afin d'en avoir le coeur net, nous avons appelé Proximus. Et l'opératuer télécom nous a confirmé qu'effectivement il restait encore quelques cabines qui faisaient de la résistance. Elles ont pour caractéristiques d'avoir encore sous elles des câbles électriques actifs, ce qui empêche les services de Proximus d'agir. "On enlève la cabine mais aussi le socle en béton sur lequel elle repose", nous explique le porte-parole de Proximus. Ce retrait du socle ne peut se faire en toute sécurité que si les câbles ne véhiculent plus d'électricité. Et pour cela, il faut attendre une intervention du gestionnaire du réseau électrique qui va faire inactiver ces câbles. Ces opérations devraient être réalisées dans un avenir proche. Les dernières cabines de Wallonie ne bénéficient donc que d'un court sursis.

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