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160 armes trouvées chez l'homme de 82 ans décédé à Anderlues: que va faire la police de sa "collection rare de qualité exceptionnelle"?

On vous parlait hier de cet homme de 82 ans décédé en manipulant un obus à son domicile. Il s’est avéré que cet ancien militaire possédait en fait un véritable arsenal chez lui. Des obus, mais aussi des centaines d’armes. Elles ont été saisies par la police, qui entend bien vérifier maintenant leur légalité.

La saisie fait l’objet d’une protection importante. Au cœur commissariat, plus de 160 armes de guerre sont entreposées avec les moyens du bord. Par sécurité, hier, tout a été retiré de l’habitation. Une collection de grande ampleur.


"Un collectionneur qui avait sa réputation"

"C’est une collection assez rare", constate le chef de corps de la zone de police Anderlues-Binche, Thierry Meunier. "Nous avons affaire ici à un collectionneur qui avait sa réputation. On le connaissait bien dans notre zone de police. Mais les armes sont d’une qualité exceptionnelle, au niveau historique notamment."

"Ce sont des armes de la guerre", précise le chef de corps. "C’était un collectionneur avec un thème particulier : les armes de la guerre 40-45 principalement, et certaines de 14."


Vérifier l’état de ces armes

Pour les responsables de la zone de police, il s’agit maintenant de vérifier l’état de ces armes. Dans le lot, plusieurs dizaines doivent normalement avoir été rendues inutilisables. Il faut maintenant les contrôler.

"Il faut vérifier d’abord que des pièces majeures ont été bloquées et ne permettent plus l’utilisation de l’arme en tant que tel", explique Thierry Meunier. "Pour cela, il faut normalement passer devant le banc d’épreuve. Ici, nous avons un problème car c’est un collectionneur de longue date. Un certain nombre d’armes ne seront certainement pas passées par le banc d’épreuve."


"Elles font partie de l’héritage de la famille"

Dans les prochains jours, d’autres pièces présentes dans l’habitation seront encore saisies. Pour contrôler l’arsenal, il faudra plusieurs semaines. Il sera alors possible de restituer la collection.

"Les armes vont pouvoir être restituées à la famille, elles font partie de l’héritage", souligne le chef de corps de la zone de police. "Mais il faut qu’on soit certains au niveau du magistrat que quand il lève la saisie, les armes seront rendues en toute légalité, conformément à la loi, de manière à éventuellement engager un certain nombre de procédures devant le gouverneur."

Dans cette zone de police, on avait déjà procédé à des saisies du genre, mais jamais encore dans une telle ampleur. 

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