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Appelé en urgence, une ambulance se rend dans la mauvaise rue du même nom: "Un acte humain qui peut être sujet à des erreurs"

Les ambulanciers du SMUR ont été appelés en urgence à Evregnies, dans le Hainaut, mais ils se sont trompés d’adresse. C’est une information Sud Presse. Ils se sont d’abord rendu dans le village voisin où une rue le même nom exactement que celle où se trouvait le patient qu’ils devaient prendre en charge. Le patient est décédé à leur arrivée mais le retard occasionné n’aurait pas permis de le sauver. Néanmoins, l’incident pause question.

La rue de Saint-Léger sur le territoire de Mouscron, c’est ici qu’intervient le SMUR est intervenu le 18 juillet dernier. Or, l’appel provenait d’un peu plus loin. 2,7 kilomètres selon le GPS. Dans la rue de Saint-Léger, à Evregnies, sur le territoire d’Estaimpuis.


Une erreur humaine

Les appels en provenance de la centrale aboutissent aux urgences les plus proches géographiquement mais des erreurs d’encodage, cela peut arriver. "Il y a une prise d’adresse puis il y a l’encodage dans le GPS", explique Christophe Vandercleyen, infirmier-chef aux urgences du CHM. "Malheureusement, c’est un acte humain qui peut être sujet à des erreurs."
D'ici quelques mois, plus d'encodage manuel

Pour éviter tout risque à l’avenir et pour gagner du temps, le service d’intervention rapide mise sur la technologie. D’ici quelques mois, l’encodage manuel sera relégué aux oubliettes. "Dans le nouveau véhicule dont la clinique a fait acquisition, on va mettre les dernière technologies",  assure l’infirmier-chef. "Pour limiter ce risque d’erreur humaine, les données seront directement envoyées sur le GPS."


Une application gratuite

Plus rapide encore, l’application gratuite Eco 112 existe. Elle permet à chaque appelant d’être automatiquement géo localisé par les services de secours. "Il faudra juste dire à l’opérateur qu’on a  envoyé nos données de géolocalisation. Ca permettra de gagner du temps et d’avoir une localisation exacte " explique Christophe Vandercleyen.

Les technologies s’adaptent plus vite que les communes. Il est plus facile de changer d’application numérique que de nom de rue.

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