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Un incendie s'est déroulé la nuit dernière à Tournai, où deux personnes ont perdu la vie. Les circonstances de l'incendie ne sont pas très claires. Le parquet de Tournai a été avisé des faits.
Les corps de deux ouvriers ont été retrouvés par les pompiers dans le bâtiment qui se trouve à l'angle de la rue du Nord et de la chaussée de Renaix à Tournai. "On n'a rien pu faire pour les victimes. A notre arrivée, tout le bâtiment était déjà embrasé. Le feu était important tant au rez-de-chaussée qu'au premier étage. Tout a brûlé", expliquait vers 06h30 le major Olivier Lowagie, commandant de la zone de secours de Wallonie picarde.
Il était 02h00 du matin lorsque les services de secours de Tournai ont été alertés. Deux autopompes et un camion-échelle ont été dépêchés sur place. Les pompiers d'Antoing et de Beloeil sont venus en renforts et sont toujours sur place. On ignore pour l'instant les causes de l'incendie.
Jacques, un voisin tout proche, a été réveillé à 2h du matin. "On a regardé à la fenêtre, il y avait des flammes de 10 mètres de haut. On a juste entendu une personne crier, au secours, aidez-moi, on ne savait rien faire, la police est arrivée, puis les pompiers, mais ils sont malheureusement arrivés trop tard", a-t-il expliqué à Jimmy Méo pour le RTLINFO 13H. "Les flammes montaient, montaient, les pompiers ont eu très dur à l’éteindre, ils ont mis à peu près trois heures pour tout éteindre", commente un autre habitant.
Les victimes sont des ouvriers d’origine polonaise dont les identités n’ont pas encore été confirmées. Ils étaient logés ici par le locataire, le gérant d’une entreprise de construction. Ce dernier est privé de liberté. "Il pourrait y avoir un défaut de précaution de prévoyance, c’est-à-dire que la personne n’aurait pas pris toutes les mesures nécessaires pour que les lieux soient habitables", dit-on du côté de la commune. Frédéric Barisot, substitut du procureur du roi de Tournai.
Un habitant explique que des ouvriers étaient souvent logés à cet endroit: "Heureusement, ce n’était plus comme il y a 4-5 ans, ils étaient parfois là à 10, 15, peut-être même 20 qui dormaient là-dedans".
Une enquête est en cours, pour déterminer d’une part les causes de l’incendie, toujours inconnues, d’autre part les conditions de vie et de sécurité à l’intérieur.
