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Une explosion d'origine indéterminée a éventré le centre sportif de Chimay, durant la nuit de jeudi à vendredi. La déflagration a fait un mort et quatre blessés, dont deux personnes grièvement brûlées. Le plan communal d'urgence a été déclenché.
La façade est pulvérisée. Le rez-de-chaussée est soufflé, les châssis sont projetés. A minuit 01, le centre explose avec une violence inouïe. La déflagration est entendue à plusieurs kilomètres à la ronde.
"Certains morceaux de vitre se retrouvent de l’autre côté de la rue à plus de 40 mètres du lieu d’impact", explique Michel Mean, porte-parole de la zone de secours Hainaut-Est. "Cela donne une idée de la force de l’explosion. "
Dispositif de secours important
Cinq ambulances et trois véhicules médicalisés, dont un français se rendent sur place. Un dispositif important car les secours savent que plusieurs membres d’un club d’athlétisme sont présents. "Cinq personnes se trouvaient à l’intérieur de cette salle, en réunion", précise Pierre Maton, le chef de corps de la zone de police Botha. "Une personne est décédée, deux sont gravement brûlées et les deux autres le sont un peu moins."
"On a eu un peu de chances avec la canicule"
La catastrophe aurait pu être encore plus grave. Cette semaine, 60 enfants étaient en stage. Le jeudi, il y a traditionnellement un match de mini-foot. "Un match était prévu", confirme Françoise Fassiaux, bourgmestre de Chimay. "Le match a été reporté à cause de la chaleur, ils se sont dit qu’ils n’allaient pas jouer avec un temps pareil... On a eu un peu de chance."
Aucune piste privilégiée
Quant à la cause du sinistre, aucune piste n’est privilégiée. L’explosion de bonbonnes de gaz est possible. "On a retrouvé une bonbonne de gaz intacte au sous-sol", explique le porte-parole de la zone de secours. "Mais c’est tout ce qu’on peut dire pour l’instant. Nous n’avons pas encore retrouvé de pièce qui peuvent confirmer que c’est bien une bonbonne de gaz donc pour l’instant, toutes les hypothèses sont ouvertes."
Chimay est une petite ville, des secouristes connaissaient les victimes. L’appui de la cellule psychologique a été demandé pour les pompiers et les policiers.
