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Le ministère public a requis, jeudi devant le tribunal correctionnel de Tournai, une peine de deux ans de prison contre deux Péruwelziens poursuivis pour le viol d'une adolescente, déficiente mentale. Les faits s'étaient produits en février 2011. Le fils est en aveux alors que le père nie les faits en bloc. Un dommage de 7.500 euros a été demandé par l'avocat de la victime, une adolescente âgée de 16 ans qui a un quotient intellectuel de 35 et qui vit avec son père dans un milieu très précarisé.
La jeune fille s'était confiée à la cuisinière de l'école spécialisée qu'elle fréquente. Elle lui avait raconté que deux hommes, un père et son fils, qui venaient régulièrement boire de l'alcool chez son père, avaient abusé sexuellement d'elle.
Si le père conteste les faits, son fils avoue avoir entretenu deux relations avec la jeune fille. "Je ne l'ai pas forcée car elle était amoureuse de moi", dit-il.
L'avocat de la victime a une version plus glauque de cette relation. "Incapable d'avoir une érection, il l'a pénétrée avec une canne pendant plusieurs minutes. Elle lui demandait d'arrêter mais il continuait. Il s'est arrêté quand il a constaté des traces de sang sur les draps", a raconté l'avocat.
Alors que le second prévenu urinait partout tellement il avait bu, le père de la victime était ivre mort et incapable de répondre aux appels à l'aide de sa fille.
Le jugement est attendu le 11 juin.
